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Des scènes de guérilla urbaine dans le centre de Bamako. Les policiers ont violemment réprimé la manifestation qui s’est tenue ce mercredi 17 août devant le tribunal du quartier de LafiaBougou. Ils réclamaient la libération d’un blogueur très critique envers le gouvernement qui avait été arrêté sans motif particulier.
Les policiers ont tenté de disperser les manifestants, sans sommation. Les manifestants, essentiellement des jeunes, ont ensuite barricadé de nombreuses rues autour du tribunal, allumé des feux à l'aide de palettes et de pneus de voiture.
La répression est alors montée d'un cran. Après les gaz lacrymogènes, les policiers ont tiré à balles réelles en l'air, puis en direction des manifestants. Les voitures des forces de l'ordre défilaient tantôt à vive allure dans les rues, slalomant entre les barricades, tantôt très doucement pour permettre aux policiers de jeter des gaz. Aucune distinction n'a été faite entre manifestants et habitants. Les policiers ont même gazé à l'intérieur d'une boutique de couture, ainsi que sur des passants.
Plusieurs blessés ont été évacués sur des motos, notamment un jeune avec un bandage de fortune imbibé de sang autour du crâne. Plusieurs personnes brandissaient des étuis de balles, ramassées sur la route. Le bilan est encore incertain, mais on évoque une dizaine de blessés et au moins 1 mort.
Source: Rfi.fr
Des scènes de guérilla urbaine dans le centre de Bamako. Les policiers ont violemment réprimé la manifestation qui s’est tenue ce mercredi 17 août devant le tribunal du quartier de LafiaBougou. Ils réclamaient la libération d’un blogueur très critique envers le gouvernement qui avait été arrêté sans motif particulier.
Les policiers ont tenté de disperser les manifestants, sans sommation. Les manifestants, essentiellement des jeunes, ont ensuite barricadé de nombreuses rues autour du tribunal, allumé des feux à l'aide de palettes et de pneus de voiture.
La répression est alors montée d'un cran. Après les gaz lacrymogènes, les policiers ont tiré à balles réelles en l'air, puis en direction des manifestants. Les voitures des forces de l'ordre défilaient tantôt à vive allure dans les rues, slalomant entre les barricades, tantôt très doucement pour permettre aux policiers de jeter des gaz. Aucune distinction n'a été faite entre manifestants et habitants. Les policiers ont même gazé à l'intérieur d'une boutique de couture, ainsi que sur des passants.
Plusieurs blessés ont été évacués sur des motos, notamment un jeune avec un bandage de fortune imbibé de sang autour du crâne. Plusieurs personnes brandissaient des étuis de balles, ramassées sur la route. Le bilan est encore incertain, mais on évoque une dizaine de blessés et au moins 1 mort.
Source: Rfi.fr