L’agression sexuelle d’une adolescente marocaine en plein jour a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, mardi 27 mars. La vidéo suscite une forte indignation alors que le pays est régulièrement confronté à des cas de harcèlement envers les femmes. Une enquête est en cours pour identifier l’agresseur.
La presse locale tire pourtant régulièrement la sonnette d’alarme face au harcèlement des femmes dans l’espace public au Maroc. Une vidéo montrant une agression sexuelle en plein jour a été diffusée mardi 27 mars sur les réseaux sociaux. Elle a suscité une tempête de réactions dans le royaume.
Les images, filmées par une personne qui n’intervient pas, montrent une adolescente plaquée à terre par un jeune homme qui la déshabille de force et lui touche des parties intimes de son corps.
« Une scène d’une rare violence »
La vidéo dure environ une minute. « N’as-tu pas de sœur ? », demande en pleurs la victime, qui se débat et pousse des cris de détresse. Les médias marocains parlent, eux, d’une « scène d’une rare violence » et d'« images atroces ».
La Direction générale de la sûreté nationale a annoncé de son côté qu’une enquête était en cours pour « identifier l’agresseur » et « déterminer l’heure et le lieu où cet acte criminel a été commis ».
La presse locale tire pourtant régulièrement la sonnette d’alarme face au harcèlement des femmes dans l’espace public au Maroc. Une vidéo montrant une agression sexuelle en plein jour a été diffusée mardi 27 mars sur les réseaux sociaux. Elle a suscité une tempête de réactions dans le royaume.
Les images, filmées par une personne qui n’intervient pas, montrent une adolescente plaquée à terre par un jeune homme qui la déshabille de force et lui touche des parties intimes de son corps.
« Une scène d’une rare violence »
La vidéo dure environ une minute. « N’as-tu pas de sœur ? », demande en pleurs la victime, qui se débat et pousse des cris de détresse. Les médias marocains parlent, eux, d’une « scène d’une rare violence » et d'« images atroces ».
La Direction générale de la sûreté nationale a annoncé de son côté qu’une enquête était en cours pour « identifier l’agresseur » et « déterminer l’heure et le lieu où cet acte criminel a été commis ».
Une loi jugée insuffisante
Ces dernières années, plusieurs cas d’agressions sexuelles ont défrayé la chronique dans le pays. Une agression sexuelle collective contre une jeune femme dans un bus à Casablanca, dont la vidéo avait été diffusée en août, avait déjà fait scandale.
Après des années de vifs débats, le Parlement marocain a définitivement adopté à la mi-février une loi contre les violences faites aux femmes, qui incrimine pour la première fois « certains actes considérés comme des formes de harcèlement, d’agression, d’exploitation sexuelle ou de mauvais traitement ». Mais le texte a été jugé « insuffisant » par les mouvements de défense des droits des femmes.
Ces dernières années, plusieurs cas d’agressions sexuelles ont défrayé la chronique dans le pays. Une agression sexuelle collective contre une jeune femme dans un bus à Casablanca, dont la vidéo avait été diffusée en août, avait déjà fait scandale.
Après des années de vifs débats, le Parlement marocain a définitivement adopté à la mi-février une loi contre les violences faites aux femmes, qui incrimine pour la première fois « certains actes considérés comme des formes de harcèlement, d’agression, d’exploitation sexuelle ou de mauvais traitement ». Mais le texte a été jugé « insuffisant » par les mouvements de défense des droits des femmes.