Ce mardi face à des éléments des forces de sécurité gambienne auxquels se sont joints des fonctionnaires venus lui exprimer leur loyauté après le coup d’Etat manqué du 30 décembre dernier, Yahya Jammeh a déclaré qu’il n’est pas question d’ériger le pont de Bamba Tenda. Selon lui, il s’agit d’éviter de mettre en danger la sécurité nationale gambienne : « L’Armée de Gambie est fidèle à mon régime. Seul moins de 1% de la population est contre moi et je vais nettoyer tous ceux qui sont contre moi… », menace le président Gambien.
« Vous imaginez ce qu’il en serait si nous avions construit un pont à Bamba Tenda-Yelli Tenda lorsque la caserne de Farafenni a été attaquée en 1997 ? Les auteurs n’auraient jamais été appréhendésé, dénonce-t-il. Dès lors, his Excellency estime que la construction du pont va facilement permettre une insurrection armée à partir du Nord du Sénégal pour renverser son gouvernement. Pour lui, le nombre croissant d’ex-officiers militaires et d’agents des renseignements actuellement en exil au Sénégal sont susceptibles de tenter de renverser son régime…
La convention a été signée en novembre dernier par les autorités gambiennes sur la construction du pont avec le consortium Corsan-Covian-Arezki. Peu, après le ministre gambien des Transports et des Infrastructures a été arrêté, le président Yahya Jammeh l’accuse d’avoir volé de l’argent au Consulat gambien de Paris d’où il a été appelé pour entrer dans le gouvernement, livre «Enquête».
« Vous imaginez ce qu’il en serait si nous avions construit un pont à Bamba Tenda-Yelli Tenda lorsque la caserne de Farafenni a été attaquée en 1997 ? Les auteurs n’auraient jamais été appréhendésé, dénonce-t-il. Dès lors, his Excellency estime que la construction du pont va facilement permettre une insurrection armée à partir du Nord du Sénégal pour renverser son gouvernement. Pour lui, le nombre croissant d’ex-officiers militaires et d’agents des renseignements actuellement en exil au Sénégal sont susceptibles de tenter de renverser son régime…
La convention a été signée en novembre dernier par les autorités gambiennes sur la construction du pont avec le consortium Corsan-Covian-Arezki. Peu, après le ministre gambien des Transports et des Infrastructures a été arrêté, le président Yahya Jammeh l’accuse d’avoir volé de l’argent au Consulat gambien de Paris d’où il a été appelé pour entrer dans le gouvernement, livre «Enquête».