Le 18 avril, son commerce est parti en fumée, pillé et détruit par un groupe de jeunes Zambiens du quartier. « Personne n’a vu cela venir », raconte ce Rwandais auquel une fine moustache et des lunettes rectangulaires donnent un faux air d’instituteur. Emmanuel Ndayisenga a réussi à trouver refuge dans une église des environs, aux côtés de 400 autres étrangers terrorisés. Son épicerie n’est pas la seule à avoir été attaquée. Une soixantaine de commerces et une centaine de maisons ont été caillassés ou incendiés dans les bidonvilles de la capitale. Pendant trois jours, Lusaka a été secouée par une vague de violences xénophobes visant les réfugiés rwandais. Bilan : deux personnes brûlées vives et plusieurs dizaines blessées.
Etait-ce en représailles ? Début avril, sept cadavres sont découverts amputés de plusieurs organes : oreilles, cœur, pénis… Une dizaine de personnes sont interpellées, dont un réfugié rwandais, arrêté par erreur selon la police, puis relâché. Mais la rumeur s’est déjà répandue : ces « crimes rituels » seraient perpétrés...
Source: LeMonde.fr
Etait-ce en représailles ? Début avril, sept cadavres sont découverts amputés de plusieurs organes : oreilles, cœur, pénis… Une dizaine de personnes sont interpellées, dont un réfugié rwandais, arrêté par erreur selon la police, puis relâché. Mais la rumeur s’est déjà répandue : ces « crimes rituels » seraient perpétrés...
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