Il est 16 heures au marché liberté 6 de Dakar, ici l’ambiance est au rendez-vous. Les coins et recoins du marché sont denses. On voit partout des jeunes gens, des adultes, hommes, femmes, tous, en train de se faire plaisir dans les boutiques. Si certains sont attirés par l'habillement et les accessoires, d’autres par contre, envahissent celles de fleurs et de nounours.
En blanc et rouge, Henriette Diémé, la vingtaine, est trouvée dans une boutique dans les allées liberté 6. «Je suis dans les préparatifs depuis deux jours, vu comment je me suis habillée, cela montre que je suis pleinement dedans», a-t-elle laissé entendre. D'un air sur excité avec un large sourire, elle avance : « la Saint Valentin, c’est l’occasion de rappeler une fois de plus à son partenaire à quel point on l’aime par un geste, un mot ou un cadeau qui lui fera plaisir, mon fiancé m’offre à chaque occasion des cadeaux tels que des montres, des fleurs ou des bijoux et je veux faire pareil cette fois-ci».
Plus loin, Abdoul Aziz Bâ, la trentaine, assis devant une bijouterie, habillé en boubou traditionnel, prépare un dîner de rêve pour sa copine. «Je vais amener ma copine à un dîner de gala et je lui offrirai une bague», a-t-il souligné. Et d’ajouter: «Je ne donnerai pas de fleurs encore moins de carte de poèmes, car selon lui, il a «dépassé cette étape». «Nous sommes ensemble depuis presque trois (3) ans et je compte la demander en mariage en ce jour spécial».
Pour madame Diop, gérante d’une agence multi-services, la fête n’est pas seulement réservée aux jeunes gens mais les mariés aussi sont concernés. «Mon mari a l’habitude de m’offrir soit de l’argent soit des bijoux. Mais cette fois-ci, je vais lui préparer un dîner aux chandelles et d'autres surprises» qu’elle n’a pas voulu dire.
Momar Fall, étudiant en deuxième année de science politique, n'est pas du même avis. Habillé en jean noir assorti d’un pull bleu, casquette à la tête, sac à dos bien porté, il déplore la situation économique du pays. «Actuellement le pays va mal. Nous sommes en pleine crise économique, on ne peut même pas acheter tous les livres dont on a besoin. Et ces histoires de fêtes, c’est facultatif pour moi», soutient-il.
Si certains sont en plein pied dans la fête d’autres se disent complètement réfractaires à la Saint Valentin.
C’est le cas de Malick Diaw, un jeune menuisier trouvé dans son atelier non loin du rond-point 6. «Personnellement, ce jour n' a pas d'importance. A mon avis , il faut montrer son amour à la personne aimée tous les jours. Un jour sur 365 jours dans l’année, c'est peu pour monter sa flamme», a-t-il expliqué.
Même son de cloche chez cette jeune fille qui requiert l’anonymat: «Les Sénégalais ont tendance à s’approprier ce qui ne leur appartient pas. Je ne sais pas comment le phénomène s’est installé chez nous, mais je ne vois pas son importance».
Pour ce père de famille, A. B, chapelet à la main: «En ce moment, les sénégalais ne devraient même pas avoir du temps pour ces futilités. Ils devaient voir comment faire pour trouver des solutions à ces meurtres qu’on voit tous les jours et qui font peur car personne n’est à l’abri».
Comme pour appuyer son idée, madame Keïta dénonce les mauvais comportements des Sénégalais. La ménagère d'avancer: «Les sénégalais sont incompréhensibles. Si certains pleurent leurs parents ou fils, tués sans scrupule ni raison, d’autres osent s’activer dans ces histoires de fêtes qui ne font pas partie de notre culture. Il est temps de prendre le taureau par les cornes, de situer les responsabilités et punir ces meurtriers. Ainsi, faire du Sénégal, un pays de la «Teranga» (hospitalité) comme on aime si bien le dire».
En blanc et rouge, Henriette Diémé, la vingtaine, est trouvée dans une boutique dans les allées liberté 6. «Je suis dans les préparatifs depuis deux jours, vu comment je me suis habillée, cela montre que je suis pleinement dedans», a-t-elle laissé entendre. D'un air sur excité avec un large sourire, elle avance : « la Saint Valentin, c’est l’occasion de rappeler une fois de plus à son partenaire à quel point on l’aime par un geste, un mot ou un cadeau qui lui fera plaisir, mon fiancé m’offre à chaque occasion des cadeaux tels que des montres, des fleurs ou des bijoux et je veux faire pareil cette fois-ci».
Plus loin, Abdoul Aziz Bâ, la trentaine, assis devant une bijouterie, habillé en boubou traditionnel, prépare un dîner de rêve pour sa copine. «Je vais amener ma copine à un dîner de gala et je lui offrirai une bague», a-t-il souligné. Et d’ajouter: «Je ne donnerai pas de fleurs encore moins de carte de poèmes, car selon lui, il a «dépassé cette étape». «Nous sommes ensemble depuis presque trois (3) ans et je compte la demander en mariage en ce jour spécial».
Pour madame Diop, gérante d’une agence multi-services, la fête n’est pas seulement réservée aux jeunes gens mais les mariés aussi sont concernés. «Mon mari a l’habitude de m’offrir soit de l’argent soit des bijoux. Mais cette fois-ci, je vais lui préparer un dîner aux chandelles et d'autres surprises» qu’elle n’a pas voulu dire.
Momar Fall, étudiant en deuxième année de science politique, n'est pas du même avis. Habillé en jean noir assorti d’un pull bleu, casquette à la tête, sac à dos bien porté, il déplore la situation économique du pays. «Actuellement le pays va mal. Nous sommes en pleine crise économique, on ne peut même pas acheter tous les livres dont on a besoin. Et ces histoires de fêtes, c’est facultatif pour moi», soutient-il.
Si certains sont en plein pied dans la fête d’autres se disent complètement réfractaires à la Saint Valentin.
C’est le cas de Malick Diaw, un jeune menuisier trouvé dans son atelier non loin du rond-point 6. «Personnellement, ce jour n' a pas d'importance. A mon avis , il faut montrer son amour à la personne aimée tous les jours. Un jour sur 365 jours dans l’année, c'est peu pour monter sa flamme», a-t-il expliqué.
Même son de cloche chez cette jeune fille qui requiert l’anonymat: «Les Sénégalais ont tendance à s’approprier ce qui ne leur appartient pas. Je ne sais pas comment le phénomène s’est installé chez nous, mais je ne vois pas son importance».
Pour ce père de famille, A. B, chapelet à la main: «En ce moment, les sénégalais ne devraient même pas avoir du temps pour ces futilités. Ils devaient voir comment faire pour trouver des solutions à ces meurtres qu’on voit tous les jours et qui font peur car personne n’est à l’abri».
Comme pour appuyer son idée, madame Keïta dénonce les mauvais comportements des Sénégalais. La ménagère d'avancer: «Les sénégalais sont incompréhensibles. Si certains pleurent leurs parents ou fils, tués sans scrupule ni raison, d’autres osent s’activer dans ces histoires de fêtes qui ne font pas partie de notre culture. Il est temps de prendre le taureau par les cornes, de situer les responsabilités et punir ces meurtriers. Ainsi, faire du Sénégal, un pays de la «Teranga» (hospitalité) comme on aime si bien le dire».