Des centaines de Maliens et de Burkinabés, ayant fui les violences dans leurs pays respectifs, ont trouvé refuge au Sénégal, principalement dans le département de Bakel, non loin de la frontière malienne. Si l'accueil est assuré, leur principale préoccupation est désormais leur intégration, fortement entravée par l'absence de papiers administratifs.
Parmi ces populations déplacées, de nombreux enfants voient leur avenir scolaire compromis. Aminata Ba, ayant fui Bondokuy au Burkina Faso, témoigne de cette détresse : "On n'a pas les moyens pour inscrire nos enfants à l'école. Pour le faire, il faut de l'argent et assurer le quotidien nous est déjà très difficile. Si tu n'as rien à manger, tu ne pourras pas penser à l'école."
Un cri du cœur pour les documents essentiels
Au-delà de la scolarisation et du logement, l'obtention de papiers administratifs est le véritable casse-tête pour ces réfugiés. Oumar Boly, réfugié burkinabé, exprime cette frustration : "Les autorités sont venues plus de quatre fois, elles nous ont enregistrés. J'ai profité de l'occasion pour leur demander de nous trouver des documents qui vont nous permettre de travailler. Si on nous appelle pour une activité à côté, on ne peut pas y aller parce qu'on n'a pas de papiers."
Cette difficulté est confirmée par le 2ème adjoint au maire de la commune de Bêlé, qui explique la longueur du processus : "On comprend qu'il s'agit de réfugiés. Ils viennent, on comprend qu'il faut d'abord qu'ils soient interrogés afin de savoir qui ils sont vraiment. C'est pour que les enquêteurs puissent avoir des informations nécessaires sur eux."
Alors que les autorités locales s'efforcent de gérer l'afflux de réfugiés déjà présents, la situation sécuritaire dégradée au Mali et au Burkina Faso continue de pousser de nouvelles vagues de déplacés vers le Sénégal, ajoutant à la complexité de l'intégration et de la prise en charge. La question des papiers reste donc au cœur des défis humanitaires et administratifs, rapporte RFI.
Parmi ces populations déplacées, de nombreux enfants voient leur avenir scolaire compromis. Aminata Ba, ayant fui Bondokuy au Burkina Faso, témoigne de cette détresse : "On n'a pas les moyens pour inscrire nos enfants à l'école. Pour le faire, il faut de l'argent et assurer le quotidien nous est déjà très difficile. Si tu n'as rien à manger, tu ne pourras pas penser à l'école."
Un cri du cœur pour les documents essentiels
Au-delà de la scolarisation et du logement, l'obtention de papiers administratifs est le véritable casse-tête pour ces réfugiés. Oumar Boly, réfugié burkinabé, exprime cette frustration : "Les autorités sont venues plus de quatre fois, elles nous ont enregistrés. J'ai profité de l'occasion pour leur demander de nous trouver des documents qui vont nous permettre de travailler. Si on nous appelle pour une activité à côté, on ne peut pas y aller parce qu'on n'a pas de papiers."
Cette difficulté est confirmée par le 2ème adjoint au maire de la commune de Bêlé, qui explique la longueur du processus : "On comprend qu'il s'agit de réfugiés. Ils viennent, on comprend qu'il faut d'abord qu'ils soient interrogés afin de savoir qui ils sont vraiment. C'est pour que les enquêteurs puissent avoir des informations nécessaires sur eux."
Alors que les autorités locales s'efforcent de gérer l'afflux de réfugiés déjà présents, la situation sécuritaire dégradée au Mali et au Burkina Faso continue de pousser de nouvelles vagues de déplacés vers le Sénégal, ajoutant à la complexité de l'intégration et de la prise en charge. La question des papiers reste donc au cœur des défis humanitaires et administratifs, rapporte RFI.