Le Forum civil avait attaqué le pouvoir en place sur le financement du Centre International de Conférence de Dakar (CICD), le M23 va au-delà. Le mouvement s'interroge sur la « pertinence de l’événement ». En effet, selon Abdourahmane Sow, le président et Cie, ne manquent pas de s’épancher sur le XVème Sommet de la Francophonie qui se tiendra les 29 et 30 prochains à Dakar. Ce, «pour s’interroger de la pertinence de cette événement ».
S’insurgent-ils, « plus de cinquante milliards dépensés pour deux jours de discussions, dans un pays francophone où moins de dix pour cent de la population savent lire et écrire correctement le français, où il y a cinquante sept pour cent de taux d’analphabétisme, alors que la pauvreté gangraine les foyers, renvoie au manque de sérieux et de vision de nos dirigeants. « On ne peut pas développer un pays sur la base d’une langue étrangère » dixit Cheikh Anta Diop ».
Pour le M23, «le président Macky Sall doit savoir qu’il y a d’autres priorités au Sénégal, que cet argent emprunté à un taux inconnu et issu du trésor public, pouvait servir de début de réponse aux problèmes tels que l’électricité, le fonctionnement des hôpitaux entre autres et que le peuple n’a pas besoin d’être impressionné par des édifices couteux et dont le financement souffre de beaucoup d’obscurantisme et de non dits. La Commission « Orientations et Stratégies » profite de l’occasion pour apporter son soutien au Forum civil qui ne fait que son travail de veille et de sentinelle à travers ses sorties ».
« Nous disons au Premier ministre Monsieur Mohamed Ben Abdallah Dionne de demander à ses ministres de respecter les règles de transparences et de bonne gouvernance, s’il veut qu’on le laisse travailler. La notion de bonne gouvernance impliquant forcément le contrôle citoyen, alors si ce dernier ne s’exerce pas, l’opinion a le droit d’alerter les populations pour parer à toutes velléités de fraudes, de corruptions ou autres pour protéger l’argent public. Nous invitons le président Macky Sall à être le garant de la bonne utilisation des finances publiques et à veiller davantage à l’application de l’austérité dans les dépenses de l’Etat », servent-ils.
Pour finir, la Commission a émis «le souhait de regrouper l’ensemble des forces vives de la nation dans un cadre unitaire, pour des concertations régulières et la communalisation de l’action citoyenne pour la défense des acquis démocratiques et républicaines et les intérêts du peuple sénégalais. Toutefois, Par ailleurs, apportant ses réflexions sur la tournée économique et les déclarations de Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal, sur sa politique agricole et l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017, le M23 de s’en féliciter.
Même si, déplorent Abdourahmane Sow et Cie, « la connotation politicienne est manifeste, sans compter les millions de francs du contribuable dépensés ça et là », ils pensent que « la finalité mérite d’être soutenue ». «En effet, nous estimons que le Million de tonne de riz pour une valeur de Deux cent milliards (200.000.000.000) importé chaque année au Sénégal, pourrait servir à revitaliser notre commerce intérieur et renforcer la production et la consommation locales. Encore mieux, dans le long terme, cela pourrait constituer une véritable réponse au diktat des forces financières étrangères.
En notre sens, refuser les Accords de partenariat économique est très symbolique vu sous l’angle des pertes que ceux-ci pourraient engendrer sur les taxes revues à la baisse pour les produits européens importés. Un manque à gagner pour des centaines de milliards par an pour les pays africains signataires des accords. Mais en fait, dire réellement non aux APE, serait d’offrir une alternative qui se substituerait éventuellement à l’offre occidentale.
C'est-à-dire, mettre en place une politique économique autarcique qui progressivement, suscitera une vraie indépendance économique par la promotion et la protection de la production et la consommation locales et la régionalisation du marché. Ceci, bien sûr en intégrant et favorisant les entreprises publiques-privées, les paysans et en formant les ressources humaines aux métiers de la chaine de valeur agricole », lit-on dans le communiqué parvenu à Pressafrik.com.
S’insurgent-ils, « plus de cinquante milliards dépensés pour deux jours de discussions, dans un pays francophone où moins de dix pour cent de la population savent lire et écrire correctement le français, où il y a cinquante sept pour cent de taux d’analphabétisme, alors que la pauvreté gangraine les foyers, renvoie au manque de sérieux et de vision de nos dirigeants. « On ne peut pas développer un pays sur la base d’une langue étrangère » dixit Cheikh Anta Diop ».
Pour le M23, «le président Macky Sall doit savoir qu’il y a d’autres priorités au Sénégal, que cet argent emprunté à un taux inconnu et issu du trésor public, pouvait servir de début de réponse aux problèmes tels que l’électricité, le fonctionnement des hôpitaux entre autres et que le peuple n’a pas besoin d’être impressionné par des édifices couteux et dont le financement souffre de beaucoup d’obscurantisme et de non dits. La Commission « Orientations et Stratégies » profite de l’occasion pour apporter son soutien au Forum civil qui ne fait que son travail de veille et de sentinelle à travers ses sorties ».
« Nous disons au Premier ministre Monsieur Mohamed Ben Abdallah Dionne de demander à ses ministres de respecter les règles de transparences et de bonne gouvernance, s’il veut qu’on le laisse travailler. La notion de bonne gouvernance impliquant forcément le contrôle citoyen, alors si ce dernier ne s’exerce pas, l’opinion a le droit d’alerter les populations pour parer à toutes velléités de fraudes, de corruptions ou autres pour protéger l’argent public. Nous invitons le président Macky Sall à être le garant de la bonne utilisation des finances publiques et à veiller davantage à l’application de l’austérité dans les dépenses de l’Etat », servent-ils.
Pour finir, la Commission a émis «le souhait de regrouper l’ensemble des forces vives de la nation dans un cadre unitaire, pour des concertations régulières et la communalisation de l’action citoyenne pour la défense des acquis démocratiques et républicaines et les intérêts du peuple sénégalais. Toutefois, Par ailleurs, apportant ses réflexions sur la tournée économique et les déclarations de Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal, sur sa politique agricole et l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017, le M23 de s’en féliciter.
Même si, déplorent Abdourahmane Sow et Cie, « la connotation politicienne est manifeste, sans compter les millions de francs du contribuable dépensés ça et là », ils pensent que « la finalité mérite d’être soutenue ». «En effet, nous estimons que le Million de tonne de riz pour une valeur de Deux cent milliards (200.000.000.000) importé chaque année au Sénégal, pourrait servir à revitaliser notre commerce intérieur et renforcer la production et la consommation locales. Encore mieux, dans le long terme, cela pourrait constituer une véritable réponse au diktat des forces financières étrangères.
En notre sens, refuser les Accords de partenariat économique est très symbolique vu sous l’angle des pertes que ceux-ci pourraient engendrer sur les taxes revues à la baisse pour les produits européens importés. Un manque à gagner pour des centaines de milliards par an pour les pays africains signataires des accords. Mais en fait, dire réellement non aux APE, serait d’offrir une alternative qui se substituerait éventuellement à l’offre occidentale.
C'est-à-dire, mettre en place une politique économique autarcique qui progressivement, suscitera une vraie indépendance économique par la promotion et la protection de la production et la consommation locales et la régionalisation du marché. Ceci, bien sûr en intégrant et favorisant les entreprises publiques-privées, les paysans et en formant les ressources humaines aux métiers de la chaine de valeur agricole », lit-on dans le communiqué parvenu à Pressafrik.com.