Avant le couvre-feu, le Beaulieu pouvait rester ouvert jusqu’à 4 heures du matin, avec parfois 300 personnes attablées. Aujourd’hui, le manque à gagner est clair. « On ferme plus tôt, du coup, ça diminue les recettes, explique le patron, Boris Christian. Par contre, on a les mêmes dépenses. Je pense qu’on va devoir commencer à fermer plus tôt. Quand les clients ont trainé, ils ne peuvent pas traverser les checkpoints. On cherche un endroit, même si c’est sur les chaises, on dort, le matin, on rentre se laver et on va travailler. Parce que si tu vas au checkpoint, tu vas dormir là-bas, avec les moustiques. »
Assis à échanger quelques verres de vin et de bière, deux frères, Lévis et Méri Ndoné s’étonnent que le couvre-feu soit toujours en vigueur. Ils demandent sa levée.« La gêne est là. Cette mesure constitue effectivement un frein aux retrouvailles, à la gaieté des populations. Entre la vie conjugale, celle professionnelle, il faut passer le temps avec des amis pour pouvoir oublier, s'évader, et rigoler », dit l’un.
« Beaucoup s'en plaignent »
Les deux hommes trinquent. « Beaucoup s'en plaignent. Il y a des questions de liberté. Toujours, on a le regard sur la montre, surtout quand on a un peu picolé. On se rend finalement compte que là, on est à deux minutes de minuit. Alors pour ceux qui, comme moi, savent prendre des risques, on prend des tangentes pour arriver chez soi. Avec tous les risques que cela comporte, y a le stress », reprend l’autre.
Il y a un mois, la junte avait refusé de mettre fin aux restrictions, estimant que la situation n’était pas encore stable. Mais aujourd’hui, les Gabonais ont du mal à être convaincus.
Assis à échanger quelques verres de vin et de bière, deux frères, Lévis et Méri Ndoné s’étonnent que le couvre-feu soit toujours en vigueur. Ils demandent sa levée.« La gêne est là. Cette mesure constitue effectivement un frein aux retrouvailles, à la gaieté des populations. Entre la vie conjugale, celle professionnelle, il faut passer le temps avec des amis pour pouvoir oublier, s'évader, et rigoler », dit l’un.
« Beaucoup s'en plaignent »
Les deux hommes trinquent. « Beaucoup s'en plaignent. Il y a des questions de liberté. Toujours, on a le regard sur la montre, surtout quand on a un peu picolé. On se rend finalement compte que là, on est à deux minutes de minuit. Alors pour ceux qui, comme moi, savent prendre des risques, on prend des tangentes pour arriver chez soi. Avec tous les risques que cela comporte, y a le stress », reprend l’autre.
Il y a un mois, la junte avait refusé de mettre fin aux restrictions, estimant que la situation n’était pas encore stable. Mais aujourd’hui, les Gabonais ont du mal à être convaincus.
Autres articles
-
Guinée: la coalition d'opposition ANAD presse la junte au pouvoir d'organiser des élections
-
Côte d'Ivoire: coup d'envoi de deux semaines d'hommage à l'ancien président Henri Konan Bedié
-
Tchad: Mahamat Idriss Déby annonce que le prochain gouvernement ne sera pas d’union nationale
-
Guinée: le porte-parole des sinistrés de l'explosion du dépôt de carburant condamné à 3 mois de prison avec sursis
-
Niger: la Banque mondiale annonce reprendre les décaissements suspendus après le putsch de juillet