Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

​«L’état d’esprit de ma mère…», Mohamed Tamsir Dramé, fils d’Aïda Ndiongue



Mohamed Tamsir Dramé se prononce à la veille de l’audience du procès de sa mère, Aïda Ndionge qui sera face ce jeudi au juge du Tribunal des flagrants délits. Ce, à l’instar de son camarade de parti, Abdoul Aziz Diop et Cie dans le cadre du dossier du Plan Jaxaay. «On a confiance à la Justice », scande le fils de l’ancienne sénatrice sous Wade. Au téléphone de Pressafrik.com, Mohamed Dramé de préciser que «tous ceux qui étaient présents lors de la dernière audience, ont été édifiés sur  l’innocence de sa mère ». D’autant plus que dit-il : «Toutes les preuves de  l’innocence de sa mère ont été brandies ».


Pour l’heure, «on entend les plaidoiries car ma mère a beaucoup d’avocat » sert ce dernier qui donnant des nouvelles de la responsable du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), d’indiquer que sa mère est «très forte ». «Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle la lionne du PDS », affirme l’étudiant en Droit de poursuivre qu’Aïda Ndiongue » qui «est courageuse, croit en la Justice ». Et elle est sûre d’une chose aujourd’hui à savoir que «si elle n’avait pas fait de la politique, elle ne serait pas dans ses problèmes ». Car développe Mohamed Tamsir Dramé : «C’est son engagement envers Abdoulaye Wade qui lui vaut tout cela » mais «si la Justice des hommes n’est pas parfaite, croyons à la justice divine».

 
Etudiant en Droit, le fils d’Aïda Ndiongue s’intéresse alors au tollé sur la réduction du mandat du président Sall. A ce propos, déclare-t-il : «Dans un pays comme le Sénégal, un président ne peut pas faire un mandat de cinq (5) ans mais c’est une promesse, il l’a dit devant tous les Sénégalais. Je pense que la majeure partie des Sénégalais ont voté pour lui à cause de cette réduction du mandat ». «L’article 27 de la Constitution dit que la réduction du mandat présidentiel ne peut être modifié que par une loi référendaire », développe ce dernier qui est toutefois d’avis que si le président Sall «avait voulu réduire son mandat, il l’aurait déjà fait».


Par ailleurs, «je pense que vraiment ce sera après Macky Sall qu’on aura un vrai président qui fera les réformes institutionnelles parce qu’il a eu sur sa table les conclusions de la CNRI (Commission Nationale de Réformes des Institutions » qui sont  tellement bien faites ». Ce président n’est autre que Karim Wade, selon le fils d’Aïda Ndiongue qui dira avoir confiance aux juges de la Cour suprême qui « sont des juges du Droit » pour casser la décision de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) qui a condamné Wade-fils par ailleurs candidat déclaré du PDS à la prochaine présidentielle, à six (6) ans de prison et 138 milliards d’amende. 


Mercredi 29 Avril 2015 - 18:06


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter