Le défilé des témoins continue à la barre des Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) en charge de juger l’ancien président Hissein Habré. Ex-agent des postes, Outman Moussa est en même temps témoin et partie civile. Le receveur des Postes à Abéché, a été arrêté lors de la répression des Hadjaraï. Moussa Outman est au bord des larmes lorsqu’il décrit les circonstances dans lesquelles il a été piégé par une fausse lettre. S’agissant de ladite lettre anonyme, le témoin précise qu’Hissein Farah, un jeune postier par ailleurs membre des renseignements, l’a glissée dans son courrier. Le document est supposé provenir des rebelles basés au Soudan. Et dans la lettre, on remerciait Outman pour sa contribution à hauteur de dix (10) millions de FCFA et on lui annonçait que les ennemis pris avaient été exécutés.
Le témoin et partie civile n’a pas manqué de lire une liste des personnes qu'il a trouvées à la DDS (Direction de la Documentation et de la Sécurité) de Abéché. «J'ai été emmené à la DDS de Abéché et le directeur m'a dit que je n'étais pas concerné », souligne-t-il. Selon lui, il a été sauvé par son adjoint qui a vu le moment où Farah a glissé la lettre dans le courrier. C’est avec beaucoup d’émotion qu’Outman Moussa raconte les conditions de détention. «On m'a mis dans une cellule avec trois hommes qui ont été tellement torturés qu'ils avaient la langue qui pendait », sert le témoin. «Je les ai vus de mes propres yeux, tabassés et torturés…», insiste Outman Moussa, à nouveau au bord des larmes. «Je n’ai pas été torturé mais j’ai eu des séquelles morales », narre le témoin.
Le témoin et partie civile n’a pas manqué de lire une liste des personnes qu'il a trouvées à la DDS (Direction de la Documentation et de la Sécurité) de Abéché. «J'ai été emmené à la DDS de Abéché et le directeur m'a dit que je n'étais pas concerné », souligne-t-il. Selon lui, il a été sauvé par son adjoint qui a vu le moment où Farah a glissé la lettre dans le courrier. C’est avec beaucoup d’émotion qu’Outman Moussa raconte les conditions de détention. «On m'a mis dans une cellule avec trois hommes qui ont été tellement torturés qu'ils avaient la langue qui pendait », sert le témoin. «Je les ai vus de mes propres yeux, tabassés et torturés…», insiste Outman Moussa, à nouveau au bord des larmes. «Je n’ai pas été torturé mais j’ai eu des séquelles morales », narre le témoin.
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