La séance est suspendue et l’on attend désormais la décision des trois juges dans la journée. Ousseynou Darboe est jugé avec dix-huit personnes dans la petite salle du tribunal. Ils sont assis sur la droite, quinze avocats les représentent. Le procès en appel a débuté à 10 heures ce matin, mais problème, les avocats de l’Etat gambien n’étaient pas là. Ils sont arrivés avec quinze minutes de retard, se sont excusés. Il y a beaucoup de monde en ville, beaucoup de circulation, ont-ils expliqué.
Les avocats qui défendent Ousseynou Darboe et les autres sympathisants de l’UDP - son parti - ont évoqué à la barre les circonstances exceptionnelles actuelles : la victoire de la coalition de l’opposition à la présidentielle, la semaine dernière. Il est de l’intérêt de tous qu’ils soient libérés - a expliqué l’avocat - qu’ils soient précisément libérés sous caution, a-t-il ajouté. Une seconde avocate enchaîne : ces hommes qui sont jugés aujourd’hui sont des cadres de la coalition, ils sont désormais au pouvoir. La Constitution impose la formation d’un gouvernement le 18 janvier. La situation actuelle, en étant en prison, ne leur permet pas de jouer leur rôle.
L’avocat de l’Etat, lui, n’a rien dit. Il a refusé d’argumenter et a indiqué à trois reprises : c’est à la cour de juger, de décider. Après deux heures quinze de débat, la présidente a donc annoncé une suspension de séance. La reprise est prévue dans l’après-midi devant le tribunal qui est sécurisé par l’armée.
Des centaines et des centaines de sympathisants de l’UDP et de la coalition attendent patiemment cette décision de la cour.
Les avocats qui défendent Ousseynou Darboe et les autres sympathisants de l’UDP - son parti - ont évoqué à la barre les circonstances exceptionnelles actuelles : la victoire de la coalition de l’opposition à la présidentielle, la semaine dernière. Il est de l’intérêt de tous qu’ils soient libérés - a expliqué l’avocat - qu’ils soient précisément libérés sous caution, a-t-il ajouté. Une seconde avocate enchaîne : ces hommes qui sont jugés aujourd’hui sont des cadres de la coalition, ils sont désormais au pouvoir. La Constitution impose la formation d’un gouvernement le 18 janvier. La situation actuelle, en étant en prison, ne leur permet pas de jouer leur rôle.
L’avocat de l’Etat, lui, n’a rien dit. Il a refusé d’argumenter et a indiqué à trois reprises : c’est à la cour de juger, de décider. Après deux heures quinze de débat, la présidente a donc annoncé une suspension de séance. La reprise est prévue dans l’après-midi devant le tribunal qui est sécurisé par l’armée.
Des centaines et des centaines de sympathisants de l’UDP et de la coalition attendent patiemment cette décision de la cour.
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