En vertu de la législation du pays, les juges ont demandé l'avis consultatif du grand mufti d'Egypte sur ces peines prononcées dans une affaire liée à une manifestation violente en 2013.
Après l'avis du mufti, les condamnés auront la possibilité de faire appel.
La cour a décidé de prononcer les jugements contre le reste des accusés dans cette affaire, après que le mufti aura rendu son avis, le 8 septembre prochain.
Les 75 islamistes dont le dossier est aux mains du mufti ont été reconnus coupables d'"attroupement ayant perturbé l'ordre et la sécurité".
Ils ont également été condamnés pour avoir notamment mis la vie de personnes en danger, résisté aux forces de police ainsi que pour "meurtre avec préméditation" et vandalisme.
Après l'éviction le 3 juillet 2013 de Mohamed Morsi, l'Egypte avait connu plusieurs mois de violence durant lesquels les forces de sécurité ont réprimé dans le sang les rassemblements de ses partisans.
Le 14 août 2013, policiers et soldats avaient tué par balles plus de 700 manifestants pro-Morsi en faisant évacuer la place Rabaa al-Adawiya et une autre du centre de la capitale, Le Caire.
De hauts dirigeants des Frères musulmans, comme Mohammed al-Beltaji, Issam al-Aryane et Safwat Hijazi figurent parmi les personnes condamnées à mort samedi, dont 31 ont été jugées par contumace.
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