Il est arrivé après la bataille puisque les principales délégations ont déjà quitté New York, mais cela n’a pas empêché Joseph Kabila de jouer une contre-offensive à la tribune des Nations unies. ll s’est ainsi présenté comme le seul garant de la sécurité en RDC.
« Nous avons inversé la tendance dangereuse de la situation sécuritaire au centre du pays avec comme résultat une amélioration très significative de la situation », a déclaré le chef d'Etat.
Alors certes, l’Assemblée générale était très vide pour écouter le président congolais, mais son message, entre les lignes, a sûrement été reçu cinq sur cinq : c’est lui qui détient encore les clés du pouvoir et de son éventuelle succession. « J’affirme que le cap vers des élections crédibles, transparentes et apaisées est définitivement fixé », a-t-il ajouté.
Joseph Kabila veut donc rester maître des horloges et ne s’engage sur aucun calendrier alors que l’ONU insiste pour qu’il respecte la date butoir du 31 décembre 2017.
Le secrétaire général Antonio Guterres le lui a rappelé lors de leur entretien bilatéral. Et ce n’était pas le seul. Joseph Kabila a aussi rencontré très discrètement le Premier ministre belge Charles Michel, la procureure de la Cour pénale internationale Fatou Bensouda et le président guinéen Alpha Condé.
La presse belge assure que le sort et la sécurité de Joseph Kabila après les élections ont été au cœur des discussions, ce que dément une source proche de Kinshasa.
■ Multiples réactions à Kinshasa
Un discours de grande maturité et de sérénité politique de la part d'un homme qui a la parfaite maîtrise des problèmes sécuritaires et de la situation générale du pays, c'est la réaction du porte-parole de la Majorité présidentielle Alain André Atundu. Cathy Kalanga de la société civile plurielle, parle aussi d'un bon discours, mais elle pose la question de savoir si les acteurs politiques vont respecter ce qu'a dit le chef de l'Etat. Selon elle, la société civile doit tout faire pour aider les acteurs politiques, sinon le pays va brûler.
A l'Union des patriotes républicains, Odette Babandoa constate que c'est la répétition d'un même discours ; la distraction. On parle d'un accord-cadre qui n'est pas respecté.
Et dans les rangs du Rassemblement des forces acquises au changement, Pierre Lumbi, le président du conseil des sages, considère que le discours est vide, c'est un discours de banalité qui n'apporte aucune réponse aux attentes des Congolais. Quant au député national Toussaint Alonga de la Nouvelle Dynamique de l'opposition, il trouve dans le discours du président Kabila la révélation de tout ce qui se mijote dans la Majorité présidentielle : pas d'ingérence de la communauté internationale.
« Nous avons inversé la tendance dangereuse de la situation sécuritaire au centre du pays avec comme résultat une amélioration très significative de la situation », a déclaré le chef d'Etat.
Alors certes, l’Assemblée générale était très vide pour écouter le président congolais, mais son message, entre les lignes, a sûrement été reçu cinq sur cinq : c’est lui qui détient encore les clés du pouvoir et de son éventuelle succession. « J’affirme que le cap vers des élections crédibles, transparentes et apaisées est définitivement fixé », a-t-il ajouté.
Joseph Kabila veut donc rester maître des horloges et ne s’engage sur aucun calendrier alors que l’ONU insiste pour qu’il respecte la date butoir du 31 décembre 2017.
Le secrétaire général Antonio Guterres le lui a rappelé lors de leur entretien bilatéral. Et ce n’était pas le seul. Joseph Kabila a aussi rencontré très discrètement le Premier ministre belge Charles Michel, la procureure de la Cour pénale internationale Fatou Bensouda et le président guinéen Alpha Condé.
La presse belge assure que le sort et la sécurité de Joseph Kabila après les élections ont été au cœur des discussions, ce que dément une source proche de Kinshasa.
■ Multiples réactions à Kinshasa
Un discours de grande maturité et de sérénité politique de la part d'un homme qui a la parfaite maîtrise des problèmes sécuritaires et de la situation générale du pays, c'est la réaction du porte-parole de la Majorité présidentielle Alain André Atundu. Cathy Kalanga de la société civile plurielle, parle aussi d'un bon discours, mais elle pose la question de savoir si les acteurs politiques vont respecter ce qu'a dit le chef de l'Etat. Selon elle, la société civile doit tout faire pour aider les acteurs politiques, sinon le pays va brûler.
A l'Union des patriotes républicains, Odette Babandoa constate que c'est la répétition d'un même discours ; la distraction. On parle d'un accord-cadre qui n'est pas respecté.
Et dans les rangs du Rassemblement des forces acquises au changement, Pierre Lumbi, le président du conseil des sages, considère que le discours est vide, c'est un discours de banalité qui n'apporte aucune réponse aux attentes des Congolais. Quant au député national Toussaint Alonga de la Nouvelle Dynamique de l'opposition, il trouve dans le discours du président Kabila la révélation de tout ce qui se mijote dans la Majorité présidentielle : pas d'ingérence de la communauté internationale.
Autres articles
-
Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani candidat à sa propre succession
-
Burkina Faso: les médias BBC et Voice of America suspendus deux semaines
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison