«Le contrat qui semble le plus nébuleux aux yeux de certains a suivi le même itinéraire. Il s’agit du contrat de Petrotim avec Pétrosen signé par le gouvernement du Sénégal, initié par l’ancien régime et qui porte la signature de l’ancien ministre Karim Wade en janvier 2012 et validé par décret en juin 2012», a déclaré Thierno Alassane Sall, le ministre de l’Energie et des Energies renouvelables qui se prononçait sur les accusations portées contre Aliou Sall dans l’affaire Petro-tim.
Selon lui, avant de contresigner un décret, la règle voudrait que l’on dispose des documents nécessaires qui permettent d’apprécier positivement ou négativement : «Quand on contresigne un décret, on est censé avoir tous les éléments justificatifs pour lesquels toutes diligences nécessaires ont été apportées pour la signature. Je tiens à préciser qu’aussi bien la loi que le décret font mention de façon explicite, que les prénoms et noms des dirigeants de la ou les sociétés à qui on octroie le permis doivent figurer explicitement parmi les pièces à fournir, pour délivrer le décret ».
Ce qui le conduit à dire que s’il y a faute, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye en est le responsable car, souligne-t-il : «S’il y a en tout cas négligence, il ne peut pas la reprocher à quelqu’un d’autre. D’autant plus qu’on était en période de changement de régime donc relativement critique. Et de ce point de vue, la grande vigilance devait être de mise.
Et de poursuivre : «si le Premier ministre Abdoul Mbaye est en train de dire qu’il a manqué de vigilance par rapport aux vérifications que ses services et lui-même devraient réaliser, pour pouvoir apposer sa signature, nous prenons acte de son aveu.
Thierno Alassane Sall de conclure : «Tous ceux qui parlent aujourd’hui n’ont apporté aucune preuve, il s’agit simplement de suspicions sans preuves»
Selon lui, avant de contresigner un décret, la règle voudrait que l’on dispose des documents nécessaires qui permettent d’apprécier positivement ou négativement : «Quand on contresigne un décret, on est censé avoir tous les éléments justificatifs pour lesquels toutes diligences nécessaires ont été apportées pour la signature. Je tiens à préciser qu’aussi bien la loi que le décret font mention de façon explicite, que les prénoms et noms des dirigeants de la ou les sociétés à qui on octroie le permis doivent figurer explicitement parmi les pièces à fournir, pour délivrer le décret ».
Ce qui le conduit à dire que s’il y a faute, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye en est le responsable car, souligne-t-il : «S’il y a en tout cas négligence, il ne peut pas la reprocher à quelqu’un d’autre. D’autant plus qu’on était en période de changement de régime donc relativement critique. Et de ce point de vue, la grande vigilance devait être de mise.
Et de poursuivre : «si le Premier ministre Abdoul Mbaye est en train de dire qu’il a manqué de vigilance par rapport aux vérifications que ses services et lui-même devraient réaliser, pour pouvoir apposer sa signature, nous prenons acte de son aveu.
Thierno Alassane Sall de conclure : «Tous ceux qui parlent aujourd’hui n’ont apporté aucune preuve, il s’agit simplement de suspicions sans preuves»
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