Pour ces experts, la question des terres est vitale à trancher, puisqu’elle est au cœur des inégalités du pays. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de trois quarts des terres sont aux mains de la communauté blanche, qui représente moins de 10% de la population.
Une situation qui ne peut plus durer selon Vuyo Mahlati, présidente du comité. « L’Afrique du Sud a fait les gros titres dans le monde, comme étant l’un des pays les plus inégalitaires. Le rapport attribue ces inégalités persistantes à la façon dont la terre est possédée, gérée, et échangée, avec des approches qui n'ont jamais été adaptées pour répondre aux injustices du passé », explique-t-elle.
Mais la réforme des terres inquiète les fermiers blancs qui craignent d’être dépossédés, de même que les investisseurs, qui ont à l’esprit l’exemple du Zimbabwe où l’économie s’est effondrée après une réforme mal menée.
Une modification de la Constitution proposée
Les experts du panel se sont cependant prononcés pour une modification de la Constitution. « Le panel propose d’introduire un amendement de la Constitution, pour établir que l’expropriation des terres sans compensation peut être nécessaire, dans certains cas précis », explique Vuyo Mahlati.
Ces cas inscrits dans le rapport concernent entre autres des terres abandonnées, des terres qui appartiennent à l’État, ou encore des terres détenues pour des visées purement spéculatives. Le rapport vise à préparer les débats au Parlement, où les élus à partir d’octobre se prononceront sur une possible modification de la loi.
Les experts du comité recommandent également un audit national, afin de collecter les données manquantes sur les terres et leurs propriétaires.
Une situation qui ne peut plus durer selon Vuyo Mahlati, présidente du comité. « L’Afrique du Sud a fait les gros titres dans le monde, comme étant l’un des pays les plus inégalitaires. Le rapport attribue ces inégalités persistantes à la façon dont la terre est possédée, gérée, et échangée, avec des approches qui n'ont jamais été adaptées pour répondre aux injustices du passé », explique-t-elle.
Mais la réforme des terres inquiète les fermiers blancs qui craignent d’être dépossédés, de même que les investisseurs, qui ont à l’esprit l’exemple du Zimbabwe où l’économie s’est effondrée après une réforme mal menée.
Une modification de la Constitution proposée
Les experts du panel se sont cependant prononcés pour une modification de la Constitution. « Le panel propose d’introduire un amendement de la Constitution, pour établir que l’expropriation des terres sans compensation peut être nécessaire, dans certains cas précis », explique Vuyo Mahlati.
Ces cas inscrits dans le rapport concernent entre autres des terres abandonnées, des terres qui appartiennent à l’État, ou encore des terres détenues pour des visées purement spéculatives. Le rapport vise à préparer les débats au Parlement, où les élus à partir d’octobre se prononceront sur une possible modification de la loi.
Les experts du comité recommandent également un audit national, afin de collecter les données manquantes sur les terres et leurs propriétaires.
Autres articles
-
Tchad: une présidentielle ouverte qui se tient dans un climat de tension
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale
-
Mauritanie: Nouakchott dénonce à nouveau les tensions à la frontière malienne
-
Côte d'Ivoire: découverte du plus grand gisement d'or du pays
-
Burkina Faso: manifestations devant l'ambassade des États-Unis à Ouagadougou