«On est tous suivis. On est tous pistés. Ils essaient de nous arrêter sur de faux prétextes parce qu’ils ont compris qu’en arrêtant les dirigeants du mouvement, le mouvement risque de s’essouffler. C’est la première chose. Mais il faut comprendre que nous avons de très bons avocats. J’ai de bonnes raisons de croire que les accusations qui pèsent contre Mcebo Dlamini vont s’écrouler. A ce stade-ci, notre premier objectif est de le faire libérer sous caution pour qu’il puisse être libre d’aller et venir. Ce qu’ils font me rappelle l’époque de l’apartheid. Un de nos camarades a été, ni plus ni moins, « kidnappé » et amené, dans une voiture banalisée, jusqu’à Limpopo, qui est, quand même, à plus de sept heures d’ici !», la dirigeante étudiante Fasiha Hassan de l'université du Witwatersrand.
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