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Année scolaire 2016 – 2017 - Le CUSEMS monte au créneau: «Insuffisance dans la matérialisation des engagements souscrits»



Année scolaire 2016 – 2017 - Le CUSEMS monte au créneau: «Insuffisance dans la matérialisation des engagements souscrits»
Réuni en Conseil national hier, le Cadre Unitaire des Syndicats du Moyen Secondaire (CUSEMS) s’est désolé du fait que les vacances scolaires n’ont pas été mises à profit par le gouvernement pour régler les maux qui gangrènent le système scolaire, entre autres reproches. Et les enseignants invitent Cela, après s’être offusqué des violations des libertés syndicales, il a exigé, encore une fois, le respect des accords signés.
 
 «Ce Conseil s’inscrit dans un contexte de crise généralisée u système éducatif sénégalais mais aussi de violation du droit de grève et des libertés syndicales. En effet, la radiation d’Ousmane Sonko, Secrétaire général honoraire des agents des impôts et domaines, s’inscrit dans ce cadre. Il en est de même du blocage du compte du CUSEMS et des menaces de radiation brandies par le gouvernement lors de la grève des enseignants dont le seul tort est d’exiger de l’Etat le respect des accords signés avec les organisations syndicales notamment le CUSEMS», lâche Abdoulaye Ndoye.
 
Le Secrétaire général du CUSEMS de marteler : «Les demandes d’explications servies aux professeurs de lycées et collèges du Sénégal, les mises en demeure, les avertissements, les réquisitions sont manifestement des violations du droit syndical et des franchises scolaires,… ».

«L’année dernière, il a fallu l’intervention des chefs religieux pour qu’il y ait un dénouement de la crise scolaire », peste le syndicaliste qui regrette que «les autorités n’aient pas mis à profit les vacances scolaires pour résoudre définitivement les problèmes de l’école sénégalaise». Ce, d’autant plus qu’indique-t-il : «Il y a une insuffisance dans la matérialisation des engagements souscrits».
Les autorités «ont attendu la veille de l’ouverture des classes pour convoquer les syndicats », fulmine Abdoulaye Ndoye.
 
«Pour nous, l’école est une affaire sérieuse. C’est une affaire de la communauté, les chefs religieux se sont engagés, l’Etat a pris des engagements devant la communauté, il a l’obligation morale, juridique, institutionnelle d’honorer ses engagements», prévient le Secrétaire général du CUSEMS qui déclare que «l’apaisement du système scolaire ne saurait être un simple slogan ». Et «le seul facteur d’apaisement qui vaille aujourd’hui, c’est le respect des accords signés», clôt l’enseignant.  
 


Vendredi 23 Septembre 2016 - 13:49


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