Khalifa Ababacar Sall s’est fendu d’un communiqué pour se prononcer sur la décision du président de la République Macky Sall de se conformer à l’avis rendu par le Conseil constitutionnel. «Je prends acte de la décision du Président de la République de revenir sur son engagement de réduire le mandat en cours de sept à cinq ans après l’avoir promis entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012 et après l’avoir, après son élection et à maintes reprises, réitéré aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Sénégal», informe-t-il dans le document.
Poursuivant sur sa lancée, le maire de Dakar fait savoir au Président Macky Sall que sa décision participe à décrédibiliser la parole des hommes politiques, d’où sa frustration : «Cette décision est évidemment un coup porté non seulement à notre démocratie mais aussi à la classe politique toute entière puisqu’elle décrédibilise la parole publique et discrédite les hommes politiques dans leur capacité à tenir leur engagement»., déclare-t-il.
Et l’édile de la capitale de conclure : «Toute décision de nature à fragiliser notre démocratie est condamnable. Notre pays, qui a toujours été un précurseur en matière démocratique, ne devait pas manquer cette occasion d’ouvrir une nouvelle page de son histoire».
La voix de Khalifa Ababacar Sall vient s’ajouter à celle d’Aïssata Tall Sall qui avait dénoncé cette décision de Macky Sall de tenir un référendum dans lequel ne figure pas la question de la réduction de son mandat. Et sur cette question, ils sont en complète déphasage avec leur Secrétaire général Ousmane Tano Dieng qui, lui, avait déclaré qu’il ferait exactement la même chose que Macky Sall s’il était à sa place.
Reste à savoir si le référendum du 20 mars ne va pas sonner le début de la rébellion au sein du Parti socialiste, vu que leur chef est de plus en plus contesté dans ses décisions.
Poursuivant sur sa lancée, le maire de Dakar fait savoir au Président Macky Sall que sa décision participe à décrédibiliser la parole des hommes politiques, d’où sa frustration : «Cette décision est évidemment un coup porté non seulement à notre démocratie mais aussi à la classe politique toute entière puisqu’elle décrédibilise la parole publique et discrédite les hommes politiques dans leur capacité à tenir leur engagement»., déclare-t-il.
Et l’édile de la capitale de conclure : «Toute décision de nature à fragiliser notre démocratie est condamnable. Notre pays, qui a toujours été un précurseur en matière démocratique, ne devait pas manquer cette occasion d’ouvrir une nouvelle page de son histoire».
La voix de Khalifa Ababacar Sall vient s’ajouter à celle d’Aïssata Tall Sall qui avait dénoncé cette décision de Macky Sall de tenir un référendum dans lequel ne figure pas la question de la réduction de son mandat. Et sur cette question, ils sont en complète déphasage avec leur Secrétaire général Ousmane Tano Dieng qui, lui, avait déclaré qu’il ferait exactement la même chose que Macky Sall s’il était à sa place.
Reste à savoir si le référendum du 20 mars ne va pas sonner le début de la rébellion au sein du Parti socialiste, vu que leur chef est de plus en plus contesté dans ses décisions.
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