Le gouvernement tunisien a qualifié de « terrible » l'impact de cette attaque sur l'économie du pays, notamment sur le touriste, déjà en crise. « Nous sommes très inquiets pour l’avenir du secteur qui est menacé par le terrorisme parce que maintenant il frappe du côté économique,explique Houcine Krimi, représentant du secteur hôtellerie au syndicat UGTT. Nous attendons le soutien des Européens. »
Alain Masson, lui, ne cède pas à la peur. Ce Français installé en Tunisie depuis deux ans dirige Newrest, une société de restauration présente sur plusieurs dizaines de sites dans le pays, notamment dans le sud, avec 1 700 employés. « Nous sommes prestataires de service auprès d’entreprises qui modifient leurs conditions de sécurité et d’accès, on s’y adapte, affirme Alain Masson. Il n’y a aucune remise en question de notre présence sur place. Il y a les bases d’un processus démocratique qui sont en train de se mettre en place, il y a un potentiel important. On attend avant tout une reprise économique, une reprise du tourisme. »
Le chef de l'Etat Béji Caïd Essebsi a également qualifié la situation économique du pays de très mauvaise, rappelant l'urgence de réformes « douloureuses ».
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