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Au Burkina Faso, nouveaux tirs dans une caserne à Ouagadougou

La grogne de certains militaires continuait de s’exprimer mercredi 30 mars 2011, au sein de l’armée du Burkina Faso. Alors que le calme semblait revenu mardi soir dans les casernes après la fin de la mutinerie de Fada N’Gourma, dans la nuit des tirs ont été entendus autour de la caserne Lamizana de Ouagadougou.



Au Burkina Faso, nouveaux tirs dans une caserne à Ouagadougou
On croyait le calme revenu dans les casernes, après la fin de la mutinerie de Fada N’Gourma mardi soir, mais dans la nuit, des tirs ont été entendus autour de la caserne Lamizana à Ouagadougou.

Ce matin, les tirs ont continué. Tout a commencé tard dans la nuit, vers minuit précisément, dans le camp Lamizana, situé dans le quartier Gounghin. Un groupe de soldats se sont encore mutinés, exactement comme la semaine dernière. La hiérarchie militaire a essayé de les calmer à l’intérieur de la caserne, mais visiblement sans succès, puisque les soldats sont quand même sortis du camp. C’était vers une heure du matin, et depuis lors ils ont effectué des tirs tout le reste de la nuit.

Il est encore tôt pour savoir quels dégâts il y a eu, mais des témoignages indiquent déjà qu’il y a eu des pillages, comme la semaine dernière aussi.

Et parallèlement, à Ouagadougou, il y a eu Gaoua, le chef-lieu de la région du sud-ouest du pays, situé vers le Ghana. Les soldats du 22ème Régiment d’Infanterie Commando de la ville sont sortis dès hier soir du camp, ils ont également effectué des tirs en ville.

Négociations avec une délégation de l’état-major

On ne savait pas mercredi matin si ces incidents sont liés à la mutinerie de Fada N’Gourma, mais hier soir on avait annoncé la fin de cette mutinerie. Sur place à Fada en tout cas, ce que l’on sait c’est que les choses étaient rentrées dans l’ordre en fin d’après-midi. Les soldats mutinés avaient accepté de déposer les armes, et après des négociations avec une délégation de l’état-major venue de Ouagadougou, ils ont également accepté de rejoindre les camps, les deux camps de la ville : le Régiment Blindé et le 32ème Régiment d’Infanterie Commando.

Selon des sources militaires et des témoignages recueillis sur place, des gendarmes patrouillaient en ville, en tout cas en début de soirée, et avaient ordre de mettre la main sur tout soldat qui sortirait des casernes. Les armes déposées par les soldats, elles, avaient été acheminées directement par hélicoptère vers Ouagadougou.

Rfi

Mercredi 30 Mars 2011 - 11:29


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