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BBY à Wade et Cie: "Ce que vous voulez, c'est que la majorité..."



BBY à Wade et Cie: "Ce que vous voulez, c'est que la majorité..."
La réponse du berger à la bergère. « La déclaration du Président WADE dans les lieux saints de Touba a surpris plus d’un, puisque tendant à animer une polémique inappropriée à l’occasion de la célébration du 18 safar, un moment de réunification des coeurs si cher aux musulmans et plus généralement à tous nos compatriotes », réplique le camp présidentiel.
Pour Benno Bokk Yakaar (BBY), « le Président WADE accepte désormais que les réalisations du Président Macky SALL sont massives, et sur toute l’étendue du territoire ». « Il reconnaît par ailleurs une croissance soutenue des exportations ce qui constitue un indicateur concret d’émergence », insiste ladite coalition.

S’agissant de la dette, « notre pays est plus que jamais en deçà des critères de convergence de l’UEMOA qui stipulent qu’un pays peut emprunter jusqu’à 70% de son PIB sans dérégler son équilibre macroéconomique. Enfin, les chiffres évoqués s’agissant de la dette  souveraine sont exagérés. D’autant plus que très récemment, le Sénégal a été bien noté par les agences spécialisées dont Moody’s », assène-t-elle non sans ajouter qu’ « en quatre (4) ans le Sénégal est entré dans le cercle restreint des dix (10) pays les plus réformateurs en Afrique ».

« Le Fond monétaire international (FMI) vient de confirmer la viabilité et la crédibilité de notre cadre macroéconomique. A ce jour, le solde pays du Sénégal se situe à plus 165 milliards disponibles, alors que le Président WADE affirmait qu’on ne pourrait pas payer les salaires en 2012 », tranchent les alliés du président Macky Sall.
 
Revenant sur « l’épisode » de la plénière portant mise en place de la commission ad hoc en charge de statuer sur la levée parlementaire du député Khalifa Ababcar Sall, « les députés de l’opposition se sont évertués à proférer des contre vérités », disent-ils, soutenant que « le groupe « Liberté et Démocratie » et les non inscrits se sont réunis avant la plénière du jeudi 2 novembre pour décider de bloquer le travail ».

« Ils se sont repartis la tâche. Me Madické NIANG, Président du groupe LD était chargé, dès l’ouverture de la séance, de demander la parole pour proposer une motion préjudicielle dans le but de reporter la séance et de renvoyer le document à la commission des lois pour une relecture », accusent-ils. « L’article 75 du règlement intérieur qui parle de motions préjudicielles indique que celles-ci ne peuvent être proposées qu’après l’audition du rapport de la commission. Cette antériorité est précisée clairement à l’alinéa 2 de l’article 74 qui dit : "Tout d’abord, la plénière entend le rapport de la commission avant tout débat" », soutient ledit camp, assurant que « la motion préjudicielle ne pouvait, dès lors, être présentée avant l’audition du rapport de la commission. Et les députés de l’opposition le savent très bien ».

« Leur objectif était d’empêcher que la plénière ne se tienne. Ils l’ont tellement compris, qu’après l’audition du rapport, Me Madické Niang, autorisé par le Président de l’Assemblée nationale comme le prévoit l’article 75 est monté à la tribune pour proposer sa motion préjudicielle. Comme le prévoit le règlement intérieur la parole a été donnée au Président de la commission des lois, au rapporteur de la commission des lois et au Ministre Samba SY représentant du Gouvernement. Après que la motion a été soumise au vote des députés, 26 ont voté pour la motion et 116 ont voté contre. La motion a été régulièrement rejetée en présence du député qui l’a déposé. Le rapport de la commission a été adopté », ajoutent-ils.

Avant de poursuivre : « Vendredi, le Président de l’Assemblée nationale, les deux présidents de groupe Benno et LD et l’actuel président du groupe des non-inscrits à l’occurrence Mamadou Diagne Fada se réuniront dans le bureau du président de l’Assemblée nationale pour l’installation de la commission, de la désignation de son président, de ses deux vices présidents et de son rapporteur ».

« Enfin, la lettre du Procureur de la République adressée au Procureur général près de la cour d’appel pour déclencher la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Khalifa Ababacar Sall a été transmise au Ministre de la Justice le 25 septembre et au Président de l’Assemblée nationale le 28 septembre 2017. Par contre, celle du député Issa Sall a été transmise bien après à savoir le 13 octobre 2017. Ce que veut l’opposition, c’est que la majorité les suivre dans leur logique alors qu’elle est minoritaire », concluent-ils. 


Lundi 6 Novembre 2017 - 21:11


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