Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Publicité

Bakel: un maître coranique engrosse son élève de 15 ans



Bakel: un maître coranique engrosse son élève de 15 ans
Âgé de 28 ans, Mamadou Marico s'est embourbé dans une irritante affaire de mours qui lui a valu sa comparution ce vendredi, devant la chambre criminelle de Tamba. Le maître coranique est accusé d'avoir violé et
engrossé son élève de 15 ans.

Le crime a atterri à la brigade de gendarmerie de Bakel, le 15 avril 2020. Ce jour, les pandores reçoivent la visite de Daouda Diarra qui, dans sa plainte, soutient que sa fille, A. D. (15 ans) a été violée et engrossée par son maître coranique, Mamadou Marico.

Entendue, la victime confirme que l'accusé est son maître coranique. Elle confesse qu'en cachette, ils entretenaient une relation amoureuse. En début février 2020,
elle indique s'être rendue chez Marico pour suivre des cours. Mais, elle souligne qu'elle s'y retrouvera seule, sans ses camarades.

C'est alors, précise-t-elle, que Marico l'a invitée dans sa chambre où ils se sont mis à discuter. Ensuite, il l'a entraînée sur le lit. Ils se sont mis à flirter et elle a cédé aux désirs du maître coranique d'entretenir un rapport sexuel. Comme pour disculper l'accusé, la mineure confie que celui-ci ne l'a pas contrainte au rapport sexuel, mais qu'elle a cédé. 

Des propos confortés par l'accusé qui reconnaît la paternité de la grossesse, avant de souffler qu'il ignorait la minorité de la fille. «Je confirme que je lui donnais des
cours de Coran au daara. Nous avons eu des relations sexuelles dans le daara, mais je ne l'ai jamais forcée. Je sais qu'elle est en état de grossesse et j'en accepte la paternité», reconnaît-il. Convaincu de la constance des faits, le parquet général a requis 10 ans de réclusion criminelle. 

Dans sa plaidoirie, Me Ababacar Kamara a révélé que la victime a récemment accouché et que le bébé porte le nom de l'accusé. L'avocat a saisi l'occasion pour solliciter de la chambre qu'elle permette à son client de rentrer chez lui, afin de fonder un foyer avec la victime. L'avocat a ensuite sollicité de la chambre qu'elle écarte le crime de viol. Le verdict sera connu le 24 juin prochain.


Samedi 29 Mai 2021 - 11:49


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter