Face à la presse ce mardi à Cotonou, Nicéphore Soglo n'a pas mâché ses mots. L'ancien président béninois est monté au créneau pour « tirer la sonnette d'alarme » concernant les dernières mesures adoptées par le gouvernement de Patrice Talon.
Nicéphore Soglo s'est d'abord inquiété de la tournure prise par la lutte contre la corruption. Selon lui, cette politique est impartiale et guidée par « la loi du Talion, l'esprit de revanche ».
« Cycle infernal » pour le Bénin
L'ancien président a par ailleurs pointé du doigt le nouveau code électoral, adopté par le Parlement béninois il y a quelques semaines, qui impose une caution de 250 millions de francs CFA (300 000 euros) aux candidats aux élections présidentielle et législatives. Ce texte suscite l'inquiétude de l'opposition béninoise.
« Cela ressemble à une véritable déclaration de guerre, a-t-il insisté. En excluant brutalement et maladroitement des élections les jeunes, les pauvres, les déshérités, le gouvernement et ses alliés au Parlement ont, cette fois, poussé le bouchon trop loin. »
Sur cette lancée, Nicéphore Soglo s'est inquiété des conséquences de ces mesures. « Notre pays entre dans un cycle infernal aux développements imprévisibles », a averti l'ancien président.
Nicéphore Soglo s'est d'abord inquiété de la tournure prise par la lutte contre la corruption. Selon lui, cette politique est impartiale et guidée par « la loi du Talion, l'esprit de revanche ».
« Cycle infernal » pour le Bénin
L'ancien président a par ailleurs pointé du doigt le nouveau code électoral, adopté par le Parlement béninois il y a quelques semaines, qui impose une caution de 250 millions de francs CFA (300 000 euros) aux candidats aux élections présidentielle et législatives. Ce texte suscite l'inquiétude de l'opposition béninoise.
« Cela ressemble à une véritable déclaration de guerre, a-t-il insisté. En excluant brutalement et maladroitement des élections les jeunes, les pauvres, les déshérités, le gouvernement et ses alliés au Parlement ont, cette fois, poussé le bouchon trop loin. »
Sur cette lancée, Nicéphore Soglo s'est inquiété des conséquences de ces mesures. « Notre pays entre dans un cycle infernal aux développements imprévisibles », a averti l'ancien président.
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