Dans le pavillon malgache, de fins rideaux noirs pendent du plafond. J’ai oublié la nuit, c’est le titre de l’œuvre de Joël Andrianomearisoa, réalisée avec des milliers de feuilles de papier de soie, comme de sombres aquarelles.
« Dans la pièce, je suggère de vêtements oubliés, un livre ouvert un peu abandonné, je suggère aussi des murs qui sont brûlés. À partir de là, fait-on appel à Madagascar ? Au monde ? Au fond de nous-même, je pense que nous sommes dans un esprit malgache qui parle en tous les cas au monde. Et un monde aussi qui parle à Madagascar. »
Un pan de l’histoire des royaumes malgaches
Architecte de formation, Joël Andrianomearisoa évoque également, avec ces rideaux noirs, un palais d’Antananarivo et un pan de l’histoire des royaumes malgaches.
« Il y a une référence très directe. C’est un palais qui s’appelle le palais d’Ilafy qui est le palais du roi Radama II qui se trouve à Antananarivo, qui est un palais noir, qui est fait avec du bois brûlé. C’est un palais qui me fascine, esthétiquement. Mais le roi Radama me fascine aussi, parce que c’est le premier roi qui est aussi un esthète, un peu provocateur, avec ses amants et ses fêtes. J’aime cette attitude d’une histoire qu’on n’a peut-être pas voulu raconter. »
Pour revenir à la situation actuelle à Madagascar, pour pallier le manque de fonds publics, le pavillon malgache a été financé presque entièrement par des mécènes privés.
« Dans la pièce, je suggère de vêtements oubliés, un livre ouvert un peu abandonné, je suggère aussi des murs qui sont brûlés. À partir de là, fait-on appel à Madagascar ? Au monde ? Au fond de nous-même, je pense que nous sommes dans un esprit malgache qui parle en tous les cas au monde. Et un monde aussi qui parle à Madagascar. »
Un pan de l’histoire des royaumes malgaches
Architecte de formation, Joël Andrianomearisoa évoque également, avec ces rideaux noirs, un palais d’Antananarivo et un pan de l’histoire des royaumes malgaches.
« Il y a une référence très directe. C’est un palais qui s’appelle le palais d’Ilafy qui est le palais du roi Radama II qui se trouve à Antananarivo, qui est un palais noir, qui est fait avec du bois brûlé. C’est un palais qui me fascine, esthétiquement. Mais le roi Radama me fascine aussi, parce que c’est le premier roi qui est aussi un esthète, un peu provocateur, avec ses amants et ses fêtes. J’aime cette attitude d’une histoire qu’on n’a peut-être pas voulu raconter. »
Pour revenir à la situation actuelle à Madagascar, pour pallier le manque de fonds publics, le pavillon malgache a été financé presque entièrement par des mécènes privés.
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