Aparecida, avec ses millions de pèlerins, ses boutiques de statuettes, de saints, est plus qu’un Lourdes tropical. C’est là que s’est tenue en 2007 la cinquième Conférence du conseil des évêques d’Amérique latine et des Caraïbes (Celam), une structure qui rassemble les évêques du continent latino-américain.
La Conférence du Celam retrace l’histoire d’une Eglise qui fut confrontée à la violence des dictatures. Une Eglise qui aujourd’hui doit fait face à la croissance des églises évangélistes et pentecôtistes, ainsi qu’à la fragilité de la foi de populations qui peinent à sortir de la pauvreté.
Aparecida, symbole de l'apaisement
La Conférence de Medellin en 1968, en Colombie, celle de Puebla en 1979, au Mexique, puis celle de Saint-Domingue en 1992, racontent le fort engagement social de l’Eglise. Un engagement qui se retrouve notamment dans la théologie de la libération dont l’interprétation marxiste par le Vatican fut à l’origine de bien des tensions et rappels à l'ordre du clergé latino-américain.
La conférence d’Aparecida de 2007 fut celle de l’apaisement. Son document final porte sur la nécessité d’une église missionnaire et proche des pauvres. Le pape François fut l’artisan de son document final et six ans après, il vient le confirmer.
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