Le général Pingrenoma Zagré, chef d’état-major général des armées, le colonel Tuandaba Coulibaly, chef d’état-major de la gendarmerie nationale, et le commissaire Lazare Tarpaga, directeur général de la police nationale, sont soupçonnés par les juges d’instruction chargés de l’enquête sur la tentative de coup d’État du 16 septembre de complicité avec les putschistes.
Convoqués entre le début et la mi-avril pour être entendus sur leur rôle durant le putsch manqué du général Gilbert Diendéré, ces trois hauts gradés ne se sont pas présentés à leur audition. Ils ont donc été convoqués à une date ultérieure, dans les jours à venir. « Depuis son arrestation, Gilbert Diendéré ne cesse d’affirmer qu’ils faisaient partie du coup », glisse un responsable sécuritaire.
Également entendu après son extradition par la Côte d’Ivoire, fin février, l’adjudant-chef Moussa Nébié (dit Rambo), un fidèle de Diendéré, a tenu le même discours aux magistrats. Selon plusieurs sources proches du dossier, les juges s’appuient surtout sur différents témoignages, notamment ceux de jeunes officiers et sous-officiers loyalistes qui accusent leur haute hiérarchie d’avoir donné des ordres pour contenir l’opposition militaire et populaire aux putschistes de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Convoqués entre le début et la mi-avril pour être entendus sur leur rôle durant le putsch manqué du général Gilbert Diendéré, ces trois hauts gradés ne se sont pas présentés à leur audition. Ils ont donc été convoqués à une date ultérieure, dans les jours à venir. « Depuis son arrestation, Gilbert Diendéré ne cesse d’affirmer qu’ils faisaient partie du coup », glisse un responsable sécuritaire.
Également entendu après son extradition par la Côte d’Ivoire, fin février, l’adjudant-chef Moussa Nébié (dit Rambo), un fidèle de Diendéré, a tenu le même discours aux magistrats. Selon plusieurs sources proches du dossier, les juges s’appuient surtout sur différents témoignages, notamment ceux de jeunes officiers et sous-officiers loyalistes qui accusent leur haute hiérarchie d’avoir donné des ordres pour contenir l’opposition militaire et populaire aux putschistes de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
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