Pour les autorités burkinabè, ce forum est le point de départ d'une profonde réforme du secteur de la sécurité. Le pays est confronté aux attaques et les menaces sont de plus en plus récurrentes, surtout dans la partie nord du pays, d'où une réactualisation de la politique sécuritaire, selon Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso.
« Le processus de réforme du secteur de la sécurité permettra, non seulement d'instaurer un système de sécurité efficace et responsable, mais également de consolider le caractère républicain et professionnel des forces de défense et de sécurité en vue d'une meilleure contribution à la paix, à la sécurité et au développement durable », a-t-il notamment déclaré.
Inclure les populations
En plus des experts venus des Nations unies, les représentants de la population et les groupes d'autodéfense prennent également part aux échanges, ce qui, du point de vue du colonel-major Péguy Hyacinthe Yoda, gouverneur de la région du Sahel, doit permettre une meilleure identification des besoins et des recommandations en matière de sécurité.
« Cela va permettre d'embrasser les problèmes spécifiques à chaque région et de recueillir surtout les avis de la population par rapport à ses besoins en sécurité et de lui permettre aussi de s'exprimer par rapport à sa contribution, ce qu'ils peuvent faire pour eux-mêmes en tant qu'acteurs de leur propre sécurité (pour) mettre en valeur ce qu'ils pensent, en tout cas, être le mieux », estime-t-il.
Pour le ministre de la Sécurité, ce forum fera progresser les instruments de sécurité collective, le système sécuritaire du Burkina Faso ayant été mis à rude épreuve ces dernières années avec la montée du terrorisme.
« Le processus de réforme du secteur de la sécurité permettra, non seulement d'instaurer un système de sécurité efficace et responsable, mais également de consolider le caractère républicain et professionnel des forces de défense et de sécurité en vue d'une meilleure contribution à la paix, à la sécurité et au développement durable », a-t-il notamment déclaré.
Inclure les populations
En plus des experts venus des Nations unies, les représentants de la population et les groupes d'autodéfense prennent également part aux échanges, ce qui, du point de vue du colonel-major Péguy Hyacinthe Yoda, gouverneur de la région du Sahel, doit permettre une meilleure identification des besoins et des recommandations en matière de sécurité.
« Cela va permettre d'embrasser les problèmes spécifiques à chaque région et de recueillir surtout les avis de la population par rapport à ses besoins en sécurité et de lui permettre aussi de s'exprimer par rapport à sa contribution, ce qu'ils peuvent faire pour eux-mêmes en tant qu'acteurs de leur propre sécurité (pour) mettre en valeur ce qu'ils pensent, en tout cas, être le mieux », estime-t-il.
Pour le ministre de la Sécurité, ce forum fera progresser les instruments de sécurité collective, le système sécuritaire du Burkina Faso ayant été mis à rude épreuve ces dernières années avec la montée du terrorisme.
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