Crimes de sang, crimes économiques, injustices sociales et professionnelles, les organisations de la société civile dénoncent le silence de la justice sur plusieurs dossiers.
« Le peuple en s’insurgeant pensait que c’était Blaise Compaoré le problème, mais aujourd’hui, on se rend compte qu’en réalité, c’est un individu qui est parti mais le système est resté, explique Elie Tarpaga, le secrétaire général du comité de défense et d'approfondissement des acquis de l'insurrection populaire. C’est le même système qui est en train de nous gouverner et qui bloque tous les dossiers. Pour cela, nous tenons ce meeting pour appeler à la mobilisation et à la lutte de tout le peuple burkinabè pour qu’il y ait la vérité et la justice sur les dossiers de crimes de sang et de crimes économiques ».
Pour Chrisogone Zougmoré, le président du Mouvement burkinabè des droits de l'Homme et des peuples, après plusieurs années d'interpellation et de dénonciation des crimes de sang et crimes économiques au Burkina Faso, seule la terminologie a changé.
« Aujourd’hui, en lieu et place du "le dossier suit son cours", on a coutume d’entendre : "le dossier avance". Ce que nous attendons, c’est que ces dossiers enfin aboutissent à quelque chose, à des jugements concrets, affirme-t-il. C’est tout le système Compaoré qui devrait être jugé, y compris ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir ».
Les organisateurs de ces journées de dénonciation de l'impunité préviennent que le peuple se battra pour la justice et pour un véritable changement politique en sa faveur.
« Le peuple en s’insurgeant pensait que c’était Blaise Compaoré le problème, mais aujourd’hui, on se rend compte qu’en réalité, c’est un individu qui est parti mais le système est resté, explique Elie Tarpaga, le secrétaire général du comité de défense et d'approfondissement des acquis de l'insurrection populaire. C’est le même système qui est en train de nous gouverner et qui bloque tous les dossiers. Pour cela, nous tenons ce meeting pour appeler à la mobilisation et à la lutte de tout le peuple burkinabè pour qu’il y ait la vérité et la justice sur les dossiers de crimes de sang et de crimes économiques ».
Pour Chrisogone Zougmoré, le président du Mouvement burkinabè des droits de l'Homme et des peuples, après plusieurs années d'interpellation et de dénonciation des crimes de sang et crimes économiques au Burkina Faso, seule la terminologie a changé.
« Aujourd’hui, en lieu et place du "le dossier suit son cours", on a coutume d’entendre : "le dossier avance". Ce que nous attendons, c’est que ces dossiers enfin aboutissent à quelque chose, à des jugements concrets, affirme-t-il. C’est tout le système Compaoré qui devrait être jugé, y compris ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir ».
Les organisateurs de ces journées de dénonciation de l'impunité préviennent que le peuple se battra pour la justice et pour un véritable changement politique en sa faveur.
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