Pour sa défense, le général Gilbert Diendéré assure qu'il a pris le pouvoir avec la bénédiction de toute la hiérarchie militaire. Il explique que le texte de la proclamation a été lu et corrigé en présence des chefs militaires et des médiateurs civils. « Si la hiérarchie avait dit non, j'allais refuser de prendre le pouvoir », insiste-il.
« La hiérarchie a été de connivence. On pourrait dire le 16, s'ils ont été surpris. Au moins ils auraient pu prendre des dispositions pour l'arrêter. Mais le 17 ils étaient plus nombreux, ils ont fait venir tout le monde. Et ils ont dit que c'était une affaire de l'armée, ils ne faut pas échouer. Et après, au-delà de tout ça, ils l'ont accompagné dans tout ce qu'il posait comme acte en tant que président », raconte maître Mathieu Somé, l'un des avocats du général Gilbert Diendéré.
Pour maître Séraphin Somé, l'un des avocats des parties civiles, les déclarations de Gilbert Dienderé n'apportent pas toujours la lumière sur les instigateurs ou les commanditaires du coup d'Etat : « On nous avait promis un grand déballage mais en fait de déballage, il n'y a absolument rien. Quand on se réfère aux déclarations qu'il a faites aux temps forts de la crise, nous assistons à un malheureux rétro-pédalage. Et ça, ce n'est pas à son honneur. L'accusation de la hiérarchie militaire viendra. Elle s'expliquera. Mais le sentiment que nous avons aujourd'hui, c'est que nous avons affaire à un officier général qui refuse de s'assumer. »
Après sa narration des faits avec des détails sur les dates et heures des événements, l'ex-chef d'état-major particulier de Blaise Compaoré sera dès ce mercredi face aux questions du parquet militaire.
« La hiérarchie a été de connivence. On pourrait dire le 16, s'ils ont été surpris. Au moins ils auraient pu prendre des dispositions pour l'arrêter. Mais le 17 ils étaient plus nombreux, ils ont fait venir tout le monde. Et ils ont dit que c'était une affaire de l'armée, ils ne faut pas échouer. Et après, au-delà de tout ça, ils l'ont accompagné dans tout ce qu'il posait comme acte en tant que président », raconte maître Mathieu Somé, l'un des avocats du général Gilbert Diendéré.
Pour maître Séraphin Somé, l'un des avocats des parties civiles, les déclarations de Gilbert Dienderé n'apportent pas toujours la lumière sur les instigateurs ou les commanditaires du coup d'Etat : « On nous avait promis un grand déballage mais en fait de déballage, il n'y a absolument rien. Quand on se réfère aux déclarations qu'il a faites aux temps forts de la crise, nous assistons à un malheureux rétro-pédalage. Et ça, ce n'est pas à son honneur. L'accusation de la hiérarchie militaire viendra. Elle s'expliquera. Mais le sentiment que nous avons aujourd'hui, c'est que nous avons affaire à un officier général qui refuse de s'assumer. »
Après sa narration des faits avec des détails sur les dates et heures des événements, l'ex-chef d'état-major particulier de Blaise Compaoré sera dès ce mercredi face aux questions du parquet militaire.
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