« C’est une grève historique », confie hors micro un travailleur du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouedraogo. « C’est la première fois que je vois presque tous les syndicats des travailleurs de la santé en grève », souligne-t-il.
Aux urgences traumatologiques, assis sur des bancs ou sous des arbres, les accompagnants attendent, impuissants, la reprise des soins : « J’ai accompagné ma maman, mais comme on n’a pas encore commencé, personne ne nous regarde », témoigne une jeune femme.
Un peu plus tard, un homme fait part du même désarroi : « Vraiment, on est là, les soins ce n’est pas ça. Il n’y a pas de médecins, on n’a que deux infirmiers. On souhaitait faire un scanner, ce n’est pas possible parce qu’il n’y a pas de médecin. Un enfant qui est arrivé est décédé devant nous. Quand tu vois ça, ça te fait mal. »
Certains agents réquisitionnés demeurent absents
Même scène aux urgences médicales, où il n’y a pas encore de prise en charge des patients par des médecins. Seuls quelques stagiaires assurent la permanence : « Depuis le matin et jusqu’à présent, pas de soins. Jusqu’à présent, nous sommes en attente », explique un patient.
Excédés par cette situation, certains parents, comme ce couple, ont décidé de transférer leur malade dans un centre privé pour les examens : « Présentement, on part ailleurs pour faire des scanners, avec tous les examens. Mais normalement, ça se trouvait ici. Le fait de devoir se déplacer, on n’est pas très contents. »
La direction de l’hôpital avait prévu des mesures pour faire fonctionner les services vitaux tels que la maternité, les urgences pédiatriques et autres, mais tous les agents réquisitionnés n’ont pas répondu à l’appel.
Aux urgences traumatologiques, assis sur des bancs ou sous des arbres, les accompagnants attendent, impuissants, la reprise des soins : « J’ai accompagné ma maman, mais comme on n’a pas encore commencé, personne ne nous regarde », témoigne une jeune femme.
Un peu plus tard, un homme fait part du même désarroi : « Vraiment, on est là, les soins ce n’est pas ça. Il n’y a pas de médecins, on n’a que deux infirmiers. On souhaitait faire un scanner, ce n’est pas possible parce qu’il n’y a pas de médecin. Un enfant qui est arrivé est décédé devant nous. Quand tu vois ça, ça te fait mal. »
Certains agents réquisitionnés demeurent absents
Même scène aux urgences médicales, où il n’y a pas encore de prise en charge des patients par des médecins. Seuls quelques stagiaires assurent la permanence : « Depuis le matin et jusqu’à présent, pas de soins. Jusqu’à présent, nous sommes en attente », explique un patient.
Excédés par cette situation, certains parents, comme ce couple, ont décidé de transférer leur malade dans un centre privé pour les examens : « Présentement, on part ailleurs pour faire des scanners, avec tous les examens. Mais normalement, ça se trouvait ici. Le fait de devoir se déplacer, on n’est pas très contents. »
La direction de l’hôpital avait prévu des mesures pour faire fonctionner les services vitaux tels que la maternité, les urgences pédiatriques et autres, mais tous les agents réquisitionnés n’ont pas répondu à l’appel.
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