L’information avait fuité depuis dimanche, le porte-parole de la police du Burundi, Helménégilde Harimenshi l’a confirmée hier : le policer soupçonné de tentative d’assassinat sur Chales Nditije nie tout en bloc. Il aurait assuré, au cours de son interrogatoire, qu’il n’avait jamais reconnu avoir reçu la mission d’éliminer le président déchu du parti Uprona.
Le pistolet qu’il portait sur lui ? Une arme de fonction, contrairement à ce qui avait été dit dans un premier temps. Enfin, ce policer qui appartient à l’unité spéciale de protection des institutions, est affecté au service du président du Sénat du Burundi. Il revenait, dit-on aujourd’hui, d’une mission de service et serait passé dans ce bar juste pour quelques bières.
Donc, pour expliquer son arrestation samedi, de hauts responsables burundais n’hésitent pas à parler d’un enchaînement de circonstances malheureux dû à une psychose qui règne chez les opposants burundais.
Mais reste maintenant le plus dur pour une police burundaise qui n’inspire guère confiance selon l’opposition et la société civile : convaincre l’opinion qu’il n’y a pas eu de tentative d’assassinat sur ce leader d’opposition.
Source : Rfi.fr
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