Les violences sont toujours quotidiennes dans les régions de l'ouest anglophone. A tel point qu'un défenseur des droits de l'homme admettait samedi soir avoir « perdu le compte des décès ». Certaines zones sont inaccessibles. Selon ce défenseur des droits de l'homme, par exemple, la localité de Kumba, dans le Sud-Ouest, ressemble à une ville fantôme. On y croise essentiellement des camions militaires.
Une personne au moins a été tuée à Buea, il y a trois jours. Au début de la semaine précédente, deux jeunes avaient été tués par des militaires qui leur trouvaient une ressemblance avec des combattants de la république autoproclamée d'Ambazonie. Les défenseurs des droits de l'homme ont également recensé deux décès, dans des conditions similaires, à Ekona, et toujours dans le Sud-Ouest, une source bien informée évoque la mort de sept sécessionnistes avant-hier, vendredi.
Dans l'autre région anglophone, à Ndop près de Bamenda, un jeune séminariste a été tué de trois balles dans la nuque par des soldats ayant débarqué après la messe. C'était il y a trois jours.
L'insécurité a empêché tous les candidats de faire campagne dans ces régions. Le gouvernement assure que le scrutin se déroulera sur l'ensemble du territoire, mais les séparatistes ont promis non seulement de perturber les opérations, mais aussi de s'en prendre à ceux qui iraient voter. Et la plupart des habitants ont préféré fuir avant l'élection.
Une personne au moins a été tuée à Buea, il y a trois jours. Au début de la semaine précédente, deux jeunes avaient été tués par des militaires qui leur trouvaient une ressemblance avec des combattants de la république autoproclamée d'Ambazonie. Les défenseurs des droits de l'homme ont également recensé deux décès, dans des conditions similaires, à Ekona, et toujours dans le Sud-Ouest, une source bien informée évoque la mort de sept sécessionnistes avant-hier, vendredi.
Dans l'autre région anglophone, à Ndop près de Bamenda, un jeune séminariste a été tué de trois balles dans la nuque par des soldats ayant débarqué après la messe. C'était il y a trois jours.
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