Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Cameroun: opération ville morte dans les zones anglophones

Ecoles fermées et rues désertes, plusieurs villes de l'ouest du Cameroun ont participé lundi 16 janvier à une journée ville morte. En cause, toujours les revendications de la communauté anglophone qui s'estime marginalisée. Après les grèves lancées par les avocats et les enseignants en fin d'année dernière, c'est au tour de la société civile de s'impliquer.



Cameroun: opération ville morte dans les zones anglophones
Pas de klaxons, pas d'embouteillages, pas d'éclats de voix sur le marché. L'appel du consortium de la société civile anglophone a été largement suivi à Bamenda, à Buea, mais aussi dans plusieurs localités du sud-ouest du Cameroun. Les boutiques ont maintenu leur rideau fermé toute la journée, soit par conviction soit par peur. Car certains jeunes ont fait le tour des magasins ouverts lundi matin pour les forcer à fermer. Les taxis n'ont pas travaillé non plus, tous sont restés garés toute la journée.

Et les étudiants qui ont essayé de se rendre à l'école eux aussi ont été fermement découragés et contraints de rentrer chez eux. Ils étaient plutôt rares : les cours n'ayant pas repris à cause de la grève des enseignants anglophones, beaucoup d'étudiants en vacances forcées se trouvent actuellement dans leur ville ou village d'origine et pas à Buea.

Même si la situation est restée calme dans l'ensemble, des policiers ont commencé à quadriller la ville à partir de la fin d'après-midi. Ils étaient également présents en nombre à Limbé, à une trentaine de kilomètres de Buea, où des jeunes sont entrés dans une école pour obliger les enfants à partir et ont bloqué certaines artères de la ville.


Lundi 16 Janvier 2017 - 21:47


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter