Pour le gouvernement, l’argument des tensions dans les régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest, évoqué par certains partis politiques notamment le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), pour appeler au boycott des élections de février 2020, est infondé.
Selon Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, « ceux qui évoquent la situation des régions du Nord-Ouest ou du Sud-Ouest pour ne pas aller aux élections, c’est une fuite en avant, c’est un argument fallacieux qui ne repose sur rien. Si nous allons aux élections, convoquées par le chef d’État, ça veut dire que toute évaluation faite, ces élections sont possibles et peuvent se tenir dans des conditions de sérénité et de tranquillité. »
« Ce n'est pas un jeu d'enfant »
De même, le gouvernement estime que la requête formulée par certains partis politiques pour une prorogation des délais de constitution des dossiers de candidature est impossible au regard de la loi : « Quand j’entends dire que les gens demandent deux semaines supplémentaires, j’ai envie de rire. Ce n’est pas un jeu d’enfant », lance encore le ministre de l'Administration territoriale.
Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a, quant à lui, mis à l’index ce qui est perçu par Yaoundé comme des pressions de l’extérieur pour reporter purement et simplement ces élections : « Le gouvernement entend fustiger toutes les manœuvres qui s’apparentent au chantage, à la surenchère. Tout comme il dénonce ces diverses tentatives d’ingérence extérieure ou ces velléités d’interférence contraires à nos lois, et qui préconisent d’autres reports, des reports infinis des élections législatives et municipales en perspective. »
Les élections se tiendront
Autrement, pour le gouvernement, les réserves exprimées ici et là ne vont rien y changer. Le 9 février 2020, il y aura bel et bien élections.
Selon Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, « ceux qui évoquent la situation des régions du Nord-Ouest ou du Sud-Ouest pour ne pas aller aux élections, c’est une fuite en avant, c’est un argument fallacieux qui ne repose sur rien. Si nous allons aux élections, convoquées par le chef d’État, ça veut dire que toute évaluation faite, ces élections sont possibles et peuvent se tenir dans des conditions de sérénité et de tranquillité. »
« Ce n'est pas un jeu d'enfant »
De même, le gouvernement estime que la requête formulée par certains partis politiques pour une prorogation des délais de constitution des dossiers de candidature est impossible au regard de la loi : « Quand j’entends dire que les gens demandent deux semaines supplémentaires, j’ai envie de rire. Ce n’est pas un jeu d’enfant », lance encore le ministre de l'Administration territoriale.
Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a, quant à lui, mis à l’index ce qui est perçu par Yaoundé comme des pressions de l’extérieur pour reporter purement et simplement ces élections : « Le gouvernement entend fustiger toutes les manœuvres qui s’apparentent au chantage, à la surenchère. Tout comme il dénonce ces diverses tentatives d’ingérence extérieure ou ces velléités d’interférence contraires à nos lois, et qui préconisent d’autres reports, des reports infinis des élections législatives et municipales en perspective. »
Les élections se tiendront
Autrement, pour le gouvernement, les réserves exprimées ici et là ne vont rien y changer. Le 9 février 2020, il y aura bel et bien élections.
Autres articles
-
Inondations au Kenya: des bidonvilles démolis pour forcer les populations à évacuer
-
Législatives au Togo: large victoire du parti du président Faure Gnassingbé, annonce la Céni
-
RDC: le débat sur un éventuel changement de Constitution s'invite sur la table
-
Tchad: une présidentielle ouverte qui se tient dans un climat de tension
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale