En Gambie, les adeptes de la capoeira sont de plus en plus nombreux. L’association « The Door of Return » (la porte du retour) comptait moins de cinq membres lors de sa création il y a une dizaine d’années. Aujourd’hui, une cinquantaine de jeunes s’entraînent de façon intense.
Plusieurs soirs par semaine, de jeunes Gambiens se retrouvent ainsi pour former une ronde. Au centre, deux par deux, ils vont s’affronter pendant des heures dans un mélange de danse et d’art martial.
C’est devenu une passion pour Sainabou Jobe depuis deux ans. « La capoeira, c’est un sentiment. Si on ne le ressent pas, on ne peut pas continuer. Le but, ce n’est pas de toucher l’autre, mais de faire de beaux mouvements et de pouvoir esquiver des attaques », décrypte la jeune femme.
Les pieds volent, les corps s’esquivent sous l’œil du maître : Adama Badjie. Il a appris la discipline grâce à un grand maître Brésilien. Depuis lors, il veut propager la capoeira dans le pays. « Je suis très fier que la capoeira soit revenue en Gambie aujourd’hui, et que les Africains puissent en faire », confie ce dernier.
C’est ce retour aux racines et à la culture des esclaves noirs qui plait à Solomon Correa. Il dit voir cette discipline « comme un art martial qui a été inventé par nos ancêtres il y a très longtemps ». « Ça me rend fier, confiant et heureux de ce que je suis en tant qu’Africain », explique-t-il.
Les sportifs n’hésitent pas à réinterpréter la discipline, ce qui donne un riche mélange de cultures selon Lamin Jawneh, qui s'en amuse : « On chante en portugais, donc beaucoup de gens me demandent : " Tiens, depuis quand tu parles portugais, toi ?" »
« Mais des fois, ajoute Lamin Jawneh, on chante dans notre langue locale et l’esprit de la capoeira est vraiment là, quand on chante dans notre langue locale. » Le club multiplie les démonstrations sur la plage ou dans les rues, pour que la discipline s’implante durablement en Gambie.
Plusieurs soirs par semaine, de jeunes Gambiens se retrouvent ainsi pour former une ronde. Au centre, deux par deux, ils vont s’affronter pendant des heures dans un mélange de danse et d’art martial.
C’est devenu une passion pour Sainabou Jobe depuis deux ans. « La capoeira, c’est un sentiment. Si on ne le ressent pas, on ne peut pas continuer. Le but, ce n’est pas de toucher l’autre, mais de faire de beaux mouvements et de pouvoir esquiver des attaques », décrypte la jeune femme.
Les pieds volent, les corps s’esquivent sous l’œil du maître : Adama Badjie. Il a appris la discipline grâce à un grand maître Brésilien. Depuis lors, il veut propager la capoeira dans le pays. « Je suis très fier que la capoeira soit revenue en Gambie aujourd’hui, et que les Africains puissent en faire », confie ce dernier.
C’est ce retour aux racines et à la culture des esclaves noirs qui plait à Solomon Correa. Il dit voir cette discipline « comme un art martial qui a été inventé par nos ancêtres il y a très longtemps ». « Ça me rend fier, confiant et heureux de ce que je suis en tant qu’Africain », explique-t-il.
Les sportifs n’hésitent pas à réinterpréter la discipline, ce qui donne un riche mélange de cultures selon Lamin Jawneh, qui s'en amuse : « On chante en portugais, donc beaucoup de gens me demandent : " Tiens, depuis quand tu parles portugais, toi ?" »
« Mais des fois, ajoute Lamin Jawneh, on chante dans notre langue locale et l’esprit de la capoeira est vraiment là, quand on chante dans notre langue locale. » Le club multiplie les démonstrations sur la plage ou dans les rues, pour que la discipline s’implante durablement en Gambie.
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