En attente du feu vert de Paris
L’ensemble de ces moyens a été débarqué, jeudi 28 novembre dans la soirée. « Nous avons quitté Toulon, avec à bord un détachement de l’armée de terre, dans le cadre d’une opération de présence dans le golfe de Guinée classique. Nous avons reçu l’ordre au cours de cette mission de débarquer ce détachement de l’armée de terre à Douala. Il est en attente d’instructions et d’ordres d’autorités politiques pour, éventuellement, intervenir en RCA », précise le capitaine de vaisseau De Briançon, le commandant du Dixmude.
Les véhicules, blindés et containers sont maintenant stockés dans une zone fermée, surveillée par la gendarmerie camerounaise, dans une zone industrielle à Douala. Les hommes, des soldats parachutistes de l’armée de terre, ont récupéré leurs armes et leur paquetage. Ils attendent donc désormais le feu vert de Paris pour rejoindre, par la route, la République centrafricaine voisine.
Consignes de discrétion
En attendant, les hommes peuvent aller se promener en ville, mais rentrent tous les soirs au bâteau. Les militaires ont par ailleurs reçu des consignes de sécurité. « Pour notre personnel, également, nous avons fait des sensibilisations pour qu’ils restent discret, ne cèdent pas aux provocations et qu’ils se déplacent groupés pour être capable de s’extraire de toute situation un peu difficile », insiste le commandant du Dixmude. « De toute façon, aujourd’hui, il n’y a plus d’escales tranquilles », conclut l’officier.
Quant aux 210 marins du Dixmude, ils reprendront prochainement la mer pour la mission Corymbe : trois mois de patrouilles et d’exercices en coopération avec les pays du golfe de Guinée.
Source : Rfi.fr
-
Cameroun: un séparatiste anglophone appelle à déposer les armes, un «non-événement» pour le gouvernement
-
Trafic de cocaïne en Côte d'Ivoire: 13 accusés dans une vaste affaire condamnés à 10 ans de prison
-
RDC: alors que de fortes pluies sont annoncées, l'État crée la polémique en demandant aux populations de s'organiser
-
Treize villageois tués par l'armée à Niamana, dans le centre du Mali
-
RDC: condamnations en chaîne après le bombardement d’un camp de déplacés près de Goma