Ce sont près de 500 cases en bois et en terre qui ont été décimées par les flammes. C'est ce qu'indique la députée d'opposition du district de Befandriana-Nord, Lylyette René de Rolland. Pour l'élue et les villageois, ce sont 42 policiers venus de Majunga pour enquêter sur la mort de leurs collègues, qui sont à l'origine de l'incendie. Un acte de vengeance, selon eux.
La députée demande qu'une enquête judiciaire soit ouverte pour faire la lumière sur ce drame. « Les habitants, victimes de ces incendies, ont le droit de connaître la vérité. Il ne faut pas seulement entendre la version de la police. Il faut écouter ce que les villageois ont à dire », insiste-t-elle.
Les policiers, eux, démentent ces affirmations. Joint par téléphone le directeur de cabinet du ministère de la Sécurité publique, Jean-Rostand Rabialahy indique, « que les policiers n'étaient plus à Antsakabary lorsque le feu s'est déclenché. » Il précise que c'est une personne déséquilibrée qui serait à l'origine de l'incendie et que seules huit cases ont été brûlées.
La gendarmerie locale, quant à elle, s'est rendue sur place avec les habitants pour constater les faits. Elle dénombre un mort et 430 cases dévastées. Des informations qui, pour l'heure, rejoignent celles des habitants. Si les versions divergent, toutes réfutent la thèse de l'accident. Quatre jours après l'incendie, aucune enquête judiciaire n'a encore été ouverte.
La députée demande qu'une enquête judiciaire soit ouverte pour faire la lumière sur ce drame. « Les habitants, victimes de ces incendies, ont le droit de connaître la vérité. Il ne faut pas seulement entendre la version de la police. Il faut écouter ce que les villageois ont à dire », insiste-t-elle.
Les policiers, eux, démentent ces affirmations. Joint par téléphone le directeur de cabinet du ministère de la Sécurité publique, Jean-Rostand Rabialahy indique, « que les policiers n'étaient plus à Antsakabary lorsque le feu s'est déclenché. » Il précise que c'est une personne déséquilibrée qui serait à l'origine de l'incendie et que seules huit cases ont été brûlées.
La gendarmerie locale, quant à elle, s'est rendue sur place avec les habitants pour constater les faits. Elle dénombre un mort et 430 cases dévastées. Des informations qui, pour l'heure, rejoignent celles des habitants. Si les versions divergent, toutes réfutent la thèse de l'accident. Quatre jours après l'incendie, aucune enquête judiciaire n'a encore été ouverte.
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