« Nous voulons la paix, mais nous saurons relever le défi que nous lancent nos ennemis. » Dans une allocution télévisée, le président ukrainien Petro Porochenko s’est affiché déterminé à contrer les vastes offensives des forces séparatistes pro-russes. Selon le chef de l’Etat, l’implication directe de la Russie est évidente. Celle-ci aurait dépêché des hommes et de l’armement lourd pour permettre aux rebelles de lancer leurs dernières offensives de conquête.
Verrou crucial
Le port stratégique de Marioupol est un verrou crucial dans la formation d’un couloir reliant la Russie continentale à la péninsule de Crimée, le long du littoral de la mer d’Azov. Marioupol n’est cependant que l’un des objectifs de conquête sur la liste des séparatistes. La poche de Debaltseve, les villes de Konstantynivka ou encore de Schastie, sont sous le feu nourri des batteries d’artillerie.
Qui va stopper la violence ?
Les condamnations internationales abondent, dirigées notamment contre le Kremlin. Mais sans perspectives de négociations de paix, il est difficile de déterminer quelles actions pourraient stopper ce déchaînement de violences. Plus que jamais, il semble que les ennemis du Donbass, et les populations civiles de la région, sont livrés à eux-mêmes.
-
Présidentielle en Indonésie: le ministre de la Défense Prabowo Subianto largement en tête (projections)
-
Parlement européen: une députée lettone soupçonnée de collaboration avec le FSB russe
-
Russie: Boris Nadejdine, plus qu’un grain de sable dans la communication du Kremlin?
-
Ukraine: rencontre diplomatique pour convaincre la Hongrie de ne plus bloquer l'aide européenne
-
Gabon: Pascaline Bongo face à la justice française pour des soupçons de corruption