Aujourd’hui, 16 millions de personnes bénéficient d’un traitement contre le sida en Afrique contre seulement 40 000 au début des années 2000. Ce progrès considérable reste cependant contrasté. Si l’Afrique australe et de l’Est font figure de bonnes élèves, l’Afrique centrale et de l’Ouest sont encore à la traîne, selon le docteur Shannon Hader, directrice adjointe de l’Onusida.
« En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, seule la moitié des personnes vivant avec le VIH sont sous traitement, explique-t-elle. Et l’on note que de nombreux malades abandonnent le traitement en cours de route. Nous avons également réalisé que dans cette zone, 60% des nouvelles infections interviennent au sein des populations à risque. Il s’agit donc de parvenir à identifier les personnes dans le besoin et leur proposer des soins adaptés ».
Financement en baisse, engagement politique vacillant
Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a pour but d’éradiquer l’épidémie d’ici 2030, il faut donc redoubler d’efforts. « Les progrès que nous avons faits sont menacés par un engagement politique vacillant et des financements en baisse, déplore Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. En 2018, il y a eu dans le monde 1,7 million de nouvelles infections et la grande majorité d’entre elles ont eu lieu sur notre continent ».
« En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, seule la moitié des personnes vivant avec le VIH sont sous traitement, explique-t-elle. Et l’on note que de nombreux malades abandonnent le traitement en cours de route. Nous avons également réalisé que dans cette zone, 60% des nouvelles infections interviennent au sein des populations à risque. Il s’agit donc de parvenir à identifier les personnes dans le besoin et leur proposer des soins adaptés ».
Financement en baisse, engagement politique vacillant
Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a pour but d’éradiquer l’épidémie d’ici 2030, il faut donc redoubler d’efforts. « Les progrès que nous avons faits sont menacés par un engagement politique vacillant et des financements en baisse, déplore Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. En 2018, il y a eu dans le monde 1,7 million de nouvelles infections et la grande majorité d’entre elles ont eu lieu sur notre continent ».
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