Selon ce rapport, les prisons congolaises sont surpeuplées et insalubres. Dans cet univers règnent la maltraitance et la malnutrition.
« Les conditions de détention dans notre pays sont très difficiles et assimilables à des maltraitances. Des décès y sont enregistrés. Nous avons enregistré une trentaine de décès dans la période 2017-2018. Le chiffre le plus récent, c’est celui de la prison de Ouesso (au nord du Congo, ndlr) où nous avons enregistré neuf décès. Et la raison évoquée par les responsables de cet établissement pénitentiaire c’est la malnutrition », a déploré Trésor Nzila, directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits (OCDH).
Le rapport de l’OCDH de 102 pages fait également état de ce que les prisonniers politiques ou de hauts profils deviennent inaccessibles. « S’il y a une demande à faire, c’est de dire aux autorités de nous ouvrir les portes de prison et de nous accorder la possibilité de visiter le général Jean-Marie Michel Mokoko (ancien chef d’État-major de l’armée, jugé et condamné à 20 ans de prison en 2018, ndlr) », a lancé Trésor Nzila.
L’ONG demande à l’Organisation des Nations unies de mettre en place un mécanisme de surveillance de la situation des droits humains au Congo.
Une source au ministère de la Justice n’a pas souhaité commenter les révélations de l’OCDH. « Nous lui répondrons le moment venu. Mais, on sait que cette organisation voit du négatif partout », a-t-elle dit.
« Les conditions de détention dans notre pays sont très difficiles et assimilables à des maltraitances. Des décès y sont enregistrés. Nous avons enregistré une trentaine de décès dans la période 2017-2018. Le chiffre le plus récent, c’est celui de la prison de Ouesso (au nord du Congo, ndlr) où nous avons enregistré neuf décès. Et la raison évoquée par les responsables de cet établissement pénitentiaire c’est la malnutrition », a déploré Trésor Nzila, directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits (OCDH).
Le rapport de l’OCDH de 102 pages fait également état de ce que les prisonniers politiques ou de hauts profils deviennent inaccessibles. « S’il y a une demande à faire, c’est de dire aux autorités de nous ouvrir les portes de prison et de nous accorder la possibilité de visiter le général Jean-Marie Michel Mokoko (ancien chef d’État-major de l’armée, jugé et condamné à 20 ans de prison en 2018, ndlr) », a lancé Trésor Nzila.
L’ONG demande à l’Organisation des Nations unies de mettre en place un mécanisme de surveillance de la situation des droits humains au Congo.
Une source au ministère de la Justice n’a pas souhaité commenter les révélations de l’OCDH. « Nous lui répondrons le moment venu. Mais, on sait que cette organisation voit du négatif partout », a-t-elle dit.
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