Une femme est traitée à l'hôpital central, après une série d'explosions dans le quartier Mpila à Brazzaville, le 5 mars 2012. REUTERS/Jonny Hogg
Brûlures, fractures. Au Centre hospitalier universitaire (CHU), 80 personnes ont été opérées en 24 heures. Il y aurait plus de 1 500 blessés à Brazzaville. Ce docteur qui enchaîne les soins, dit avoir besoin de médicaments et de matériel de chirurgie : « Ce qui manque actuellement, ce sont les médicaments, le matériel orthopédique... ».
Le gouvernement appelle les Congolais à donner leur sang. Au CHU, après le chaos, la situation semble stabilisée d'après le directeur général, Ignace Ngakala :
« Nous avons pu recevoir 278 personnes. Nous avons de grands brûlés. Nous avons opéré 80 personnes, surtout des cas de fractures. Mais la situation se stabilise petit à petit ».
La situation est très difficile pour ceux qui ont tout perdu, réfugiés chez des proches ou dans des églises. Le président de la Croix-Rouge de Brazzaville, Christian César Ndinga lance un appel à l'aide : « On a besoin de nourriture, de couvertures, de bâches pour ces personnes déplacées ».
Les habitants toujours sous le choc
Les habitants de Brazzaville sont toujours sous le choc. Une étudiante dont la maison a été totalement détruite, raconte comment elle a fui avec les enfants d'une voisine tuée par l'explosion.
Les secours s'organisent tant bien que mal à Brazzaville. La Croix-Rouge congolaise est à pied d'oeuvre, mais elle n'a pas pu entrer ni dans le camp militaire où les explosions se sont produites, ni dans les quartiers avoisinants. La sécurité n'y est pas assurée car de nombreux projectiles menacent encore d'exploser à tout moment.
Depuis deux jours, la Croix-Rouge vient en aide aux blessés pour les acheminer dans les hôpitaux de la ville, comme le précise Christian César Ndinga, président national de l'organisation.
La solidarité internationale se met en place
Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, qui fait face à Brazzaville, la capitale congolaise, de l'autre côté du fleuve, apporte son aide aux victimes de l'explosion qui s'est produite le 4 mars 2012, dans un dépôt de munitions du quartier de Mpila.
Au total, 21 médecins, chirurgiens et anesthésistes ont été dépêchés à Brazzaville avec à leur tête, le ministre de la Santé en personne, le docteur Victor Makwenge Kaput.
Vu le nombre élevés de blessés dans la catastrophe de dimanche, 5 cliniques mobiles et une tente bloc opératoire font partie du lot de l'assistance médicale.
500 lits sont également disponibles à Kinshasa pour recueillir d'éventuels blessés au cas où les hôpitaux de Brazzaville seraient débordés.
Les Etats-Unis et le Maroc préparent aussi une aide d'urgence. La France va mettre de l'aide à disposition du Congo.
Le gouvernement appelle les Congolais à donner leur sang. Au CHU, après le chaos, la situation semble stabilisée d'après le directeur général, Ignace Ngakala :
« Nous avons pu recevoir 278 personnes. Nous avons de grands brûlés. Nous avons opéré 80 personnes, surtout des cas de fractures. Mais la situation se stabilise petit à petit ».
La situation est très difficile pour ceux qui ont tout perdu, réfugiés chez des proches ou dans des églises. Le président de la Croix-Rouge de Brazzaville, Christian César Ndinga lance un appel à l'aide : « On a besoin de nourriture, de couvertures, de bâches pour ces personnes déplacées ».
Les habitants toujours sous le choc
Les habitants de Brazzaville sont toujours sous le choc. Une étudiante dont la maison a été totalement détruite, raconte comment elle a fui avec les enfants d'une voisine tuée par l'explosion.
Les secours s'organisent tant bien que mal à Brazzaville. La Croix-Rouge congolaise est à pied d'oeuvre, mais elle n'a pas pu entrer ni dans le camp militaire où les explosions se sont produites, ni dans les quartiers avoisinants. La sécurité n'y est pas assurée car de nombreux projectiles menacent encore d'exploser à tout moment.
Depuis deux jours, la Croix-Rouge vient en aide aux blessés pour les acheminer dans les hôpitaux de la ville, comme le précise Christian César Ndinga, président national de l'organisation.
La solidarité internationale se met en place
Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, qui fait face à Brazzaville, la capitale congolaise, de l'autre côté du fleuve, apporte son aide aux victimes de l'explosion qui s'est produite le 4 mars 2012, dans un dépôt de munitions du quartier de Mpila.
Au total, 21 médecins, chirurgiens et anesthésistes ont été dépêchés à Brazzaville avec à leur tête, le ministre de la Santé en personne, le docteur Victor Makwenge Kaput.
Vu le nombre élevés de blessés dans la catastrophe de dimanche, 5 cliniques mobiles et une tente bloc opératoire font partie du lot de l'assistance médicale.
500 lits sont également disponibles à Kinshasa pour recueillir d'éventuels blessés au cas où les hôpitaux de Brazzaville seraient débordés.
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