Les arriérés de salaires et de pensions, c’est surtout ce qui met en colère les travailleurs réunis à la Maison de la bourse. Raoul travaille pour les affaires sociales. Il est obligé de louer un logement. Il a du mal à joindre les deux bouts.
« C'est pendant les évènements que moi-même j'ai perdu ma maison et tous mes effets personnels. Moi, j'ai cru que ces arriérés-là devraient être payés pour me permettre, du coup, de me reconstituer. Mais malheureusement, on nous donne seulement un mois qui n'équivaut à rien. Le coût de la vie est très difficile. Nous vivons au rabais maintenant », dénonce-t-il.
« Il faut tout payer », revendique un participant.
Pour Ponziac, ingénieur des travaux publics, à la retraite depuis 2016, vivre sans pension devient très compliqué. « J'ai des arriérés de pension, six trimestres que je n'ai pas pu obtenir. 2 millions et quelques que je n'ai pas pu avoir. C’est bientôt la rentrée. Mes enfants, mes petits fils, comment vont-ils faire pour aller à l'école ? C'est très compliqué. Jusqu'à présent, c'est bloqué au niveau de la perception. On ne nous donne même pas le carnet de pensions. On est roulé ! Heureusement que je suis propriétaire de la maison », s'indigne t-il.
L'intersyndicale va présenter un document d'une quarantaine de revendications. Elle demande l'ouverture d'un dialogue et n'exclut pas un appel à la grève si elle n'est pas entendue.
« C'est pendant les évènements que moi-même j'ai perdu ma maison et tous mes effets personnels. Moi, j'ai cru que ces arriérés-là devraient être payés pour me permettre, du coup, de me reconstituer. Mais malheureusement, on nous donne seulement un mois qui n'équivaut à rien. Le coût de la vie est très difficile. Nous vivons au rabais maintenant », dénonce-t-il.
« Il faut tout payer », revendique un participant.
Pour Ponziac, ingénieur des travaux publics, à la retraite depuis 2016, vivre sans pension devient très compliqué. « J'ai des arriérés de pension, six trimestres que je n'ai pas pu obtenir. 2 millions et quelques que je n'ai pas pu avoir. C’est bientôt la rentrée. Mes enfants, mes petits fils, comment vont-ils faire pour aller à l'école ? C'est très compliqué. Jusqu'à présent, c'est bloqué au niveau de la perception. On ne nous donne même pas le carnet de pensions. On est roulé ! Heureusement que je suis propriétaire de la maison », s'indigne t-il.
L'intersyndicale va présenter un document d'une quarantaine de revendications. Elle demande l'ouverture d'un dialogue et n'exclut pas un appel à la grève si elle n'est pas entendue.
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