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Denrées de première nécessité: les prix et consommateurs dans tous leurs états

Ce 1er avril, l’indignation est la chose la mieux partagée au marché Castor. Commerçants et clients rouspètent. La cause n'est autre que la hausse des prix des denrées de première nécessité.



Denrées de première nécessité: les prix et consommateurs dans tous leurs états
Samba Dionne un commerçant grossiste, lance sur un ton amer: «Tous les prix sont en hausse, il n’y a rien a ajouté». Selon lui, c'est comme si toute la presse s'était passé le mot du fait de la fréquence de leur visite ces derniers jours au marché Castor où les vendeurs affichent par ailleurs leurs inquiétudes. Car le client est devenu "une denrée rare".  Sur ce point les commerçants de pointer un doigt accusateur sur les autorités car disent-ils ces dernières les mettent mal avec leurs clients. Ceci, en ce sens que, souligne ce vendeur: «Parfois les gens disent que les prix sont en baisse alors que ce n’est pas le cas ». 


Alors qu'éclaire-t-il, "les prix n’ont pas baissé au contraire, ils ont augmentés". Par exemple, détaille Samba Dionne, le sac de 50 Kg de riz parfumé qui coûtait 13500 F CFA, se vend maintenant à 15 000 F CFA, soit 350 F CFA le Kilogramme contre 300 F CFA, avant la hausse. Cependant, le Kilogramme de riz non parfumé est vendu à 270 F CFA et le sac revient à 14 000 F CFA. Pendant que le sac de pommes de terre coûte 7500 F CFA et celui d'oignons revient à 5000 F CFA. La viande n’est pas aussi en reste. Car selon les vendeurs: "On va vers un manque" et le kilos de la viande de boeuf et de mouton qui se vendait respectivement à 2500 et 3000 F CFA, risque de connaître une hausse de 500 F CFA sur chacun des prix".  Le kilogramme de lait tourne autour de 2800 et 3000 F CFA et celui du sucre à 575 F CFA, alors que le sac revient à 27. 500 F CFA.


Interpellé sur la question, le Directeur du commerce intérieur, M. Ousmane Mbaye a tenu a apporté des éclaircissements. « Depuis le début de l’année, le dollar s’est beaucoup apprécié par rapport à l’euro, ce qui a eu un impact sur le coût du riz importé, notamment le riz parfumé, qui ne fait pas l’objet d’une homologation des prix. Le riz non parfumé a connu une certaine hausse, mais n’a toujours pas atteint le prix fixé à 260 F CFA, le Kilo en détail» sert-il ce matin dans les colonnes de "l'Observateur" où poursuit-il: "l’abandon de la politique d’homologation n’est pour le moment pas envisageable.  Et que si le contexte mondial ne le permet plus, il va falloir qu’ils reconsidèrent la politique d’homologation des prix". « Concernant l’huile en vrac, son prix a été homologué à 900 F CFA, le litre. Une tendance baissière a ramené le litre jusqu’à 800 F CFAle litre. Mais en janvier 2015, le tarif extérieur commun de la CEDEAO est entré e vigueur, ce qui a fait passer les droits de Douane de 20% à 35%.


Une "augmentation vise à stimuler la production locale d’huile, mais le seuil fixé n’est toujours pas menacé. De plus, ils doivent  toujours faire face aux producteurs de l’espace communautaire, qui ne paient pas de droits de douane", explique le Directeur du commerce. 


Mercredi 1 Avril 2015 - 18:23


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