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"Des poursuites contre Yaya Jammeh dépassent ma compétence", déclare le ministre de l'Environnement



"Des poursuites contre Yaya Jammeh dépassent ma compétence", déclare le ministre de l'Environnement
«Le Sénégal ne peut pas agir sur les problèmes internes de la Gambie ». Telle est la réponse du ministre de l’Environnement, Mame Thierno Dieng, aux accusations faites contre l’ancien Président gambien par le Projet de signalement du crime organisé (Occrp). Ce réseau un mondial de journalistes d’investigations a révélé que Yaya Jammeh a volé, en 22 ans de règne, plus de 162 milliards de F Cfa à la Casamance grâce au trafic de bois de Vène vers la Chine

«Le Sénégal ne peut pas agir sur les problèmes internes de la Gambie, le Sénégal va agir de son côté par deux façons : la mise en commun de toutes les forces de sécurité dans la lutte physique sur le terrain, l’armée, la gendarmerie, la police, la douane, les Eaux et Forêts sont impliqués dans la lutte implacable que nous faisons contre les trafics illicites de bois », a-t-il soutenu sur les ondes de la Rfm. 

"Des poursuites contre Yaya Jammeh dépassent ma compétence"
Par rapport aux révélations de l’Occrp, le ministre de l’Environnement de préciser qu’il «n’est pas le ministre de la Justice, ni le président de la République. Moi je suis le ministre de l’Environnement chargé de veiller sur la préservation des ressources forestières. Ce que je suis en train de faire», déclare-t-il sur la Rfm. Avant de lancer : « La poursuite dont l’Etat du Sénégal va faire sur des révélations a dépassé ma compétence».

Mame Thierno Dieng souligne toutefois que : « L’Etat du Sénégal a régulé son Code forestier afin  prendre en charge ce douloureux problème, aussi bien du point de vue des peines privatives de libertés que des peines privatives financières. Toutes les actions combinées ont donné des résultats qu’on constate sur le terrain », se réjouit-il. 

Et d’ajouter : « Le trafic a beaucoup diminué en quantité à l’état actuel des choses. Il s’y ajoute que les autorités gambiennes ont affirmé la volonté d’accompagner l’Etat du Sénégal dans la lutte contre ce problème ».
Non sans préciser qu’ils ne sont pas « ne sommes pas comptables de ce qui s’est passé avant eux, et ne peuvent pas non plus « être comptables de ce qui se passe à la République de la Gambie ».

Et, conclut-il : « C’est aux autorités gambiennes de régler leurs problèmes internes et aux autorités sénégalaises de régler leurs problèmes internes ». 

Aminata Diouf

Vendredi 29 Mars 2019 - 12:58


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