Les gambiens élisent aujourd’hui jeudi 1 décembre leur président. Mais le candidat sortant, Yahya Jammeh à toutes les chances de remporter le scrutin dès le premier tour. Une élection sans observateurs indépendants, car le chef de l’Etat a refusé leur accréditation.
Et, selon certains militants de la société civile les dés sont pipés dès le départ, c’est pourquoi ils n’ont aucun espoir de voir un changement par la voix des urnes.
Sur sa page facebook, le président de Amnesty International fustige une mascarade électorale. « Une parodie d'élection est actuellement en cours en Gambie. Internet et les communications téléphoniques avec l'extérieur coupés depuis hier soir. Attroupements interdits. On annonce même des coupures d'électricité au moment du dépouillement. Il est illusoire de parler d'élections libres, démocratiques et transparentes dans ces conditions. Et ce que nous craignons pourrait bien arriver : une contestation des résultats par les candidats de l'opposition et une répression brutale, meutrière de Yaya Jammeh.
Le défenseur des droits humains d’alerter la communauté internationale sur les dérives du pouvoir de Jammeh qui excelle dans l’impunité
«La Communauté internationale (CEDEAO, Union Africaine, Union Européenne, Nations Unies) ne pourra pas dire "On ne voyait pas venir". Les organisations des droits humains, nationales et internationales, ont averti depuis des mois».
Et, selon certains militants de la société civile les dés sont pipés dès le départ, c’est pourquoi ils n’ont aucun espoir de voir un changement par la voix des urnes.
Sur sa page facebook, le président de Amnesty International fustige une mascarade électorale. « Une parodie d'élection est actuellement en cours en Gambie. Internet et les communications téléphoniques avec l'extérieur coupés depuis hier soir. Attroupements interdits. On annonce même des coupures d'électricité au moment du dépouillement. Il est illusoire de parler d'élections libres, démocratiques et transparentes dans ces conditions. Et ce que nous craignons pourrait bien arriver : une contestation des résultats par les candidats de l'opposition et une répression brutale, meutrière de Yaya Jammeh.
Le défenseur des droits humains d’alerter la communauté internationale sur les dérives du pouvoir de Jammeh qui excelle dans l’impunité
«La Communauté internationale (CEDEAO, Union Africaine, Union Européenne, Nations Unies) ne pourra pas dire "On ne voyait pas venir". Les organisations des droits humains, nationales et internationales, ont averti depuis des mois».
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