La reprise de l’audience a été assez électrique avec la prise de parole du procureur spécial. Il n’a pas fait dans la dentelle après avoir considéré que les propos que Me Seydou Diagne a tenu à l’encontre du parquet étaient insultants et dégradants. “J’aurai préféré qu’il soit dans la salle pour parler en sa présence”, a déclaré Alioune Ndao. L’audience a repris à 14h 30mn pilepoil et tous avocats n’étaient pas encore revenus de la pause.
Effectivement ces propos sont d’une telle gravité qu’ils ont soulevé l’ire du public. «S’il y a quelqu’un que la Cour suprême a aidé, c’est bien Me Seydou Diagne. Avant le déclenchement de cette affaire il était couvert de dettes. Il a fait l’objet de plusieurs plaintes pour «abus de confiance et escroquerie». En tant qu’avocat général de la Cour d’appel, je l’ai couvert», a révélé le procureur spécial. Il a tenu à préciser : «Il allait être traduit en justice, s’il n’y avait pas cette affaire». Et de regretter : «il n’a pas à nous mettre dans une situation morale difficile. Il a tenu des propos insultants à notre égard».
Pour le cas de Pape Leyti Ndiaye, embraie le procureur spécial, «je suis vraiment étonné de l’entendre dire que ce que mon substitut a dit c’est faut. Il m’a appelé personnellement pour me demander d’autoriser à ses clients (Evelyne Deloutre et Pierre Agboba) de quitter le territoire. Mais j’ai refusé parce que ces clients sont de nationalité étrangère et qu’ils pourraient ne pas revenir. Il avait même prétexté que la française avait perdu son frère». A ce sujet, il a pris à témoin Me Simon Ndiaye et le président de la commission d’instruction, Cheikh Bèye. Alioune Ndao de rappeler que Me Pape Leyti Ndiaye avait souligné dans le bureau du magistrat Cheikh Bèye s’agissant de ses propos «c’est une parole d’avocat».
Effectivement ces propos sont d’une telle gravité qu’ils ont soulevé l’ire du public. «S’il y a quelqu’un que la Cour suprême a aidé, c’est bien Me Seydou Diagne. Avant le déclenchement de cette affaire il était couvert de dettes. Il a fait l’objet de plusieurs plaintes pour «abus de confiance et escroquerie». En tant qu’avocat général de la Cour d’appel, je l’ai couvert», a révélé le procureur spécial. Il a tenu à préciser : «Il allait être traduit en justice, s’il n’y avait pas cette affaire». Et de regretter : «il n’a pas à nous mettre dans une situation morale difficile. Il a tenu des propos insultants à notre égard».
Pour le cas de Pape Leyti Ndiaye, embraie le procureur spécial, «je suis vraiment étonné de l’entendre dire que ce que mon substitut a dit c’est faut. Il m’a appelé personnellement pour me demander d’autoriser à ses clients (Evelyne Deloutre et Pierre Agboba) de quitter le territoire. Mais j’ai refusé parce que ces clients sont de nationalité étrangère et qu’ils pourraient ne pas revenir. Il avait même prétexté que la française avait perdu son frère». A ce sujet, il a pris à témoin Me Simon Ndiaye et le président de la commission d’instruction, Cheikh Bèye. Alioune Ndao de rappeler que Me Pape Leyti Ndiaye avait souligné dans le bureau du magistrat Cheikh Bèye s’agissant de ses propos «c’est une parole d’avocat».
Autres articles
-
Formation professionnelle : 38 nouveaux centres et 300 formateurs recrutés, les mesures phares pour 2026
-
Budget 2026 : plus de 148 milliards FCFA alloués au ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle
-
Budget Hydraulique 2026 : Ayib Daffé alerte sur les défis structurels de l’accès à l’eau au Sénégal
-
Maintien de Moustapha Diop en prison : Le parti Farlu dénonce l’attitude du Premier président de la Cour d’appel de Dakar
-
Assemblée nationale : Le “terameeting” de Sonko à l’origine d’un clash entre deux députées de l’opposition




Formation professionnelle : 38 nouveaux centres et 300 formateurs recrutés, les mesures phares pour 2026


