La Cour s’intéresse aux comptes de Monaco. Le président Henry Grégoire Diop demande au prévenu : «Pourquoi le choix de la banque Julius Baer ». Sur ce point Bibo Bourgi de dire que sa famille et lui-même travaillaient à Monaco depuis 25 ans. «Il n’y a jamais eu une transaction et flux financier entre Karim et les comptes dont je suis bénéficiaire économique », rétorque ce dernier qui indique qu’il ne peut pas parler au nom de Wade-fils. «Il faudrait lui demander pourquoi il a ouvert un compte là-bas », sert le prévenu. Le président de réagir en souriant: «Nous l’interrogerons ». Bibo Bourgi reconnait qu’il y a « plusieurs comptes » mais « un seul en son nom », les autres étant « des comptes sociétés ». Tout au plus «une vingtaine ».
Des comptes par ailleurs alimentés par des «revenus des activités des sociétés à l’étranger ». Ainsi, souligne le prévenu : «Les comptes relatifs au Groupe Menzies sont alimentés par des activités des sociétés du Groupe AHS,… ». Sur ce point, Bibo Bourgi se veut formel : «L’expert n’a pas bien fait son travail » ni dans le décompte des comptes. Selon lui, l’expertise fait état d’une trentaine alors qu’il y en a une vingtaine. Le prévenu dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis appelé à «identifier pour la Cour toutes les personnes qui y ont retirés l’argent ? », répond «Oui, monsieur mais pas comme ça ». Avec ses avocats qui continuent leur boycott, il promet de donner tous les éléments. Mais, précise Bibo Bourgi : « On ne peut pas établir » qu’ « il y a eu retraits en espèces ». Selon lui, l’opération n’a eu lieu qu’ «une seule fois où (il) a retiré 8.000 euros ».
Des comptes par ailleurs alimentés par des «revenus des activités des sociétés à l’étranger ». Ainsi, souligne le prévenu : «Les comptes relatifs au Groupe Menzies sont alimentés par des activités des sociétés du Groupe AHS,… ». Sur ce point, Bibo Bourgi se veut formel : «L’expert n’a pas bien fait son travail » ni dans le décompte des comptes. Selon lui, l’expertise fait état d’une trentaine alors qu’il y en a une vingtaine. Le prévenu dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis appelé à «identifier pour la Cour toutes les personnes qui y ont retirés l’argent ? », répond «Oui, monsieur mais pas comme ça ». Avec ses avocats qui continuent leur boycott, il promet de donner tous les éléments. Mais, précise Bibo Bourgi : « On ne peut pas établir » qu’ « il y a eu retraits en espèces ». Selon lui, l’opération n’a eu lieu qu’ «une seule fois où (il) a retiré 8.000 euros ».
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