Au cœur du dossier de la responsable libérale poursuivie pour 47,675 milliards dans le fumeux plan Jaxaay, le Directeur de la Banque CBAO-Attijari rompt le silence. Et c'est pour battre en brèche les accusations de n'avoir pas joué franc jeu, en plus d'avoir fait de la rétention d'informations. Pis, de s'être même fait complice d'Aïda Diongue en ne la dénonçant pas à la Cellule Nationale de Traitements des Informations Financières (CENTIF).
Ce, en vue de protéger « un bon client » dans le cadre de la réquisition des coffres de l'ancienne sénatrice par les gendarmes de la Section de Recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane. Abdelkarim Raghni précise au Procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye que : « Les coffres-forts sont loués par les banques pour que les clients puissent y déposer leurs biens en toute liberté mais les banques ne gèrent pas ces coffres ».
CBAO-Attijari dans la bataille contre le Procureur de la République. Citée dans l'affaire Aïda Diongue, la banque met les choses au clair. Le Dg ne rate pas l'occasion de la présentation du bilan de l'exercice 2013 de la CBAO-Attiajari d'hier jeudi pour répliquer à l'accusation de rétention d'informations dans le cadre des enquêtes du dossier Aïda Diongue.
« La location des coffres-forts, c'est comme si je vous loue un appartement. Je ne peux pas vous dire ce que vous allez faire de ce logement. Ou si je vous loue une voiture, je ne peux pas vous dire vers quelle destination vous allez. Le coffre-fort, il est loué au client qui en dispose comme il veut. C'est tout ce que je peux vous dire. Nous on n'a pas violé la loi », sert Abdel Karim Raghni dans les colonnes du journal « le populaire ».
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