Une trentaine de témoins ou familles de victimes ont été interrogés jusqu’à présent, mais ce n’est qu’un début, promet la justice militaire congolaise. Les personnes auditionnées ont émis un certain nombre d’accusations. Un jeune Nandé a été accusé de faire partie de ce groupe, les maï-maï Mazembe. Il a été interpellé. Un déplacé hutu a lui été dénoncé, une arme de guerre aurait été retrouvée chez lui après le massacre.
Et puis le chef de la localité de Luofu a, lui, été interpellé pour avoir au cours d’une réunion publique expliqué que si les Nandés tuaient les Hutus, c’était en raison de leur proximité avec les rebelles hutus rwandais des FDLR qui - jusqu’à il y a un an - tenaient le sud du Lubero d’une main de fer. Ce que les autres leaders de la communauté nandé de Luofu démentent vigoureusement, rappelant que leur député national Venant Tshipasa avait lui-même fait l’objet du même type d’accusations en février dernier. Il avait d’ailleurs été épinglé par le dernier rapport du groupe d’experts des Nations unies, juste après le massacre de Miriki où 18 personnes, essentiellement des membres de famille d’un chef coutumier nandé, avaient été massacrées en début d’année, attaque attribuée aux FDLR.
Question rhétorique ? Tout le monde sait que le chef du village a été emmené par la justice militaire à Beni. Mais la question provoque un attroupement...
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