En Tunisie, pays africain pionnier en la matière, 2023 marque le 50e anniversaire de la légalisation de l'IVG. Mais entre pénuries de médicaments, conservatisme social jusque dans le corps médical, et inégalités régionales, la réalité du terrain n'incite pas au satisfecit.
Quatre autres pays prévoient un accès sans restrictions : l'Afrique du Sud, le Mozambique, le Cap-Vert et le Bénin, où le Conseil des ministres a adopté en avril le décret d'application de la loi votée en octobre 2021. Selon l'organisation américaine Centre pour les droits reproductifs, la tendance est plutôt à un assouplissement des législations.
L'avortement est possible pour raisons médicales dans une vingtaine de pays du continent. La moitié d'entre eux, comme l'Algérie, le Tchad ou la RDC, incluent la santé mentale parmi ces motifs. La Zambie, le Rwanda ou l'Éthiopie ajoutent même des raisons socio-économiques...
Parmi les États restrictifs, certains comme le Nigeria ne permettent l'IVG qu'en cas de risque de décès de la mère, ou de manière exceptionnelle après un viol ou un inceste, comme en Côte d'Ivoire, au Mali ou au Gabon. Demeurent néanmoins d'importants défis, comme l'accès aux soins ou l'ostracisation sociale et familiale.
L'Organisation mondiale de la santé rappelle que l'interdiction ne fait pas baisser le nombre d'avortements, mais pousse à le pratiquer dans des conditions dangereuses. Le Centre pour les droits reproductifs estime par exemple qu'il y a 75 000 avortements à Madagascar chaque année.
Malgré cela, une poignée de pays l'interdisent toujours, quelles que soient les circonstances : le Sénégal, la Mauritanie, l'Égypte, Madagascar ou le Congo-Brazzaville.
Quatre autres pays prévoient un accès sans restrictions : l'Afrique du Sud, le Mozambique, le Cap-Vert et le Bénin, où le Conseil des ministres a adopté en avril le décret d'application de la loi votée en octobre 2021. Selon l'organisation américaine Centre pour les droits reproductifs, la tendance est plutôt à un assouplissement des législations.
L'avortement est possible pour raisons médicales dans une vingtaine de pays du continent. La moitié d'entre eux, comme l'Algérie, le Tchad ou la RDC, incluent la santé mentale parmi ces motifs. La Zambie, le Rwanda ou l'Éthiopie ajoutent même des raisons socio-économiques...
Parmi les États restrictifs, certains comme le Nigeria ne permettent l'IVG qu'en cas de risque de décès de la mère, ou de manière exceptionnelle après un viol ou un inceste, comme en Côte d'Ivoire, au Mali ou au Gabon. Demeurent néanmoins d'importants défis, comme l'accès aux soins ou l'ostracisation sociale et familiale.
L'Organisation mondiale de la santé rappelle que l'interdiction ne fait pas baisser le nombre d'avortements, mais pousse à le pratiquer dans des conditions dangereuses. Le Centre pour les droits reproductifs estime par exemple qu'il y a 75 000 avortements à Madagascar chaque année.
Malgré cela, une poignée de pays l'interdisent toujours, quelles que soient les circonstances : le Sénégal, la Mauritanie, l'Égypte, Madagascar ou le Congo-Brazzaville.
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